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La névralgie pudendale correspond à la compression d’un nerf au niveau de la partie basse du bassin. Le patient pourra se plaindre de douleurs périnéales, de douleurs aux organes génitaux externes et/ou de douleurs rectales. Ces douleurs peuvent se traduire par des brûlures et/ou des décharges électriques en regard des zones précédemment citées. Elles peuvent être majorées en cas de position assise prolongée.

Le diagnostic est parfois long à se dessiner, surtout que ces zones peuvent être « taboues » pour les patients.

L’ostéopathie peut participer à améliorer le confort de vie des patients atteints par la névralgie pudendale. En effet, il est fréquent que le nerf pudendal soit sous contrainte au niveau du canal d’Alcock. Afin d’améliorer la symptomatologie du patient, l’ostéopathe pourra traiter le bassin et l’environnement en rapport.

Rappelons que le toucher rectal et vaginal sont formellement interdits en ostéopathie exclusive. Sinon, il existe également d’autres thérapeutiques telles que les médicaments et les infiltrations afin de soulager les algies pudendales des patients.

 

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La lomboradiculalgie correspond à une compression et/ou une irritation d’un nerf au niveau des lombaires. Elle donne généralement des douleurs aigues au bas du dos ainsi que des douleurs pouvant intéresser les fessiers, la cuisse, le genou, la jambe et parfois le pied et les orteils.

 

Voici les principaux facteurs pouvant amener au déclenchement d’une lomboradiculalgie :

– port de charges (+++).

– jardinage la veille.

– activité sportive ayant participé à inflammer le bas du dos (course à pieds, vélo).

– stress / chute sur les fesses /période de règles …

 

Comme pour tous les autres motifs de consultation, l’ostéopathe réalisera un interrogatoire afin d’identifier le facteur qui aurait pu déclencher ou favoriser ces douleurs-là (jardinage la veille ? ports de charges ? période de règles ? stress ?). Ensuite, l’ostéopathe vous fera réaliser des tests afin de vérifier ce qui provoque les douleurs connues (tests pour le dos ? tests pour le bassin ? douleurs en lien avec le ventre ?). C’est suite à la synthèse de tout cela, que l’ostéopathe définira la suite à donner pour la prise en charge de votre lomboradiculalgie. Il pourra vous prendre en charge en ostéopathie ou bien, s’il le juge nécessaire vous réorienter vers votre médecin traitant afin qu’il puisse vous prescrire des examens complémentaires et/ou des médicaments si nécessaire.

 

Ce qu’il faut savoir sur LES LOMBORADICULALGIES :

– On différencie la lombosciatique qui intéresse plutôt la partie postéro-latérale de la cuisse et de la jambe de la lombocruralgie qui intéresse plutôt le devant de la cuisse.

– La lomboradiculalgie n’est pas toujours liée à une hernie discale comme on pourrait le penser. Un léger pincement discal peut suffire à provoquer une lomboradiculalgie.

– L’inflammation participe généralement à donner la lombosciatique ou la lombocruralgie, d’où la bonne efficacité des anti-inflammatoires dans certains cas.

– Je déconseille aux patients de se faire manipuler pour leur dos si leur sciatique est en lien avec des problèmes de pincement discal et/ou d’hernie discale.

– Un travail viscéral peut dans certains cas suffire à calmer des douleurs de sciatique ou de cruralgie.

 

Voici quelques exemples de patients venus me consulter pour lomboradiculalgie :

Exemple 1 : Patient de 43 ans, cycliste, est venu me consulter en 2014 pour une lombosciatalgie gauche apparue au réveil ce matin. Les différents tests montraient que le nerf sciatique gauche était bel et bien en compression. C’est en débloquant la zone où le nerf sciatique pinçait que nous avons obtenu de bons résultats pour le patient. Ce blocage s’était créé avec le vélo réalisé la veille.

Exemple 2 : Patiente de 63 ans, coureuse à pieds, se présente avec une lombosciatique gauche. Cette patiente m’a été adressée par son médecin du sport. Celui-ci a conseillé à la patiente de venir me voir en ostéopathie car la radio lombaire ne montre aucune pathologie discale ou arthrosique. La patiente a été vue au cours de 2 séances d’ostéopathie. Avec un premier rendez-vous qui a permis de diminuer les tensions du muscle psoas gauche. Le deuxième a consisté en la normalisation d’une dysfonction vertébrale en L4/L5 à gauche. La patiente a pu reprendre l’activité sportive qui était la sienne avant l’apparition de cette lomboradiculalgie.

Exemple 3 : Patiente de 55 ans, mère au foyer, est venue me consulter pour des douleurs lombaires gauches associées à des douleurs postérieures de cuisse gauche. A l’interrogatoire, la patiente précise qu’elle a déjà connu ce type de douleurs il y a 2 ans. L’interrogatoire montre également que la patiente est sujette aux infections urinaires. Suite aux bons résultats obtenus aux tests de mobilité de son dos, j’ai décidé de faire pratiquer une analyse urinaire à la patiente. Celle-ci a permis de révéler une infection urinaire en cours, laquelle pouvait être à l’origine des symptômes actuellement décrits. J’avais donc bien fait de réorienter la patiente vers son médecin généraliste.

 

Voici en image le certificat de formation du CFPCO en lien avec la formation que j’ai réalisée en 2016 sur la prise en charge ostéopathique des lomboradiculalgies dont les sciatiques et les cruralgies font partie :

 

Certificat de formation CFPCO concernant la prise en charge en ostéopathie des névralgies cervico brachiales (NCB)

 

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La méralgie paresthésique correspond à une compression et/ou une irritation du nerf cutané latéral de cuisse au niveau de la colonne lombaire et/ou au niveau du bassin. Elle donne généralement des douleurs sur la partie latérale de la cuisse, à type de brûlures.

Voici les principaux facteurs pouvant amener au déclenchement d’une méralgie paresthésique :

– position assise prolongée (au travail, en voiture…).

– port de pantalons trop serrés et/ou port d’une ceinture trop serrée.

– surpoids.

– constipation.

– dysfonctionnements hormonaux et/ou dysfonctionnements du cycle menstruel.

Comme pour tous les autres motifs de consultation, l’ostéopathe réalisera un interrogatoire afin d’identifier le facteur qui aurait pu déclencher ou favoriser ces douleurs-là (jardinage la veille ? ports de charges ? douleurs existant au même moment que les règles ? notion de kyste ovarien ?). Ensuite, l’ostéopathe vous fera réaliser des tests afin de vérifier ce qui provoque les douleurs connues (tests pour le dos ? tests pour le bassin ? douleurs en lien avec le ventre ?). C’est suite à la synthèse de tout cela, que l’ostéopathe définira la suite à donner pour la prise en charge de votre méralgie paresthésique. Il pourra vous prendre en charge en ostéopathie ou bien, s’il le juge nécessaire vous réorienter vers votre médecin traitant afin qu’il vous prescrive des examens complémentaires et/ou des médicaments pour soulager vos douleurs.

 

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La névralgie intercostale correspond à la compression d’un nerf au niveau d’une côte. Le patient va pouvoir ressentir une douleur au niveau de son thorax, douleur présente d’un seul côté et qui suit un trajet en arc de cercle (soit le trajet de la côte).

La mission de l’ostéopathe sera de normaliser la côte : il la replacera correctement car sa malposition participe à comprimer le nerf.

La côte pourra se bloquer ou se mettre dans une position inadaptée suite à un faux mouvement ou bien conserver une mauvaise position suite à un traumatisme ancien (accident de ski, accident de vélo avec une chute sur le flanc par exemple …).

 

Voici quelques exemples de patients venus me consulter en ostéopathie pour névralgie intercostale :

Patient N°1 : Patient retraité, qui a pour loisir de faire du tir à la carabine. Ce patient décrit des douleurs de névralgie intercostale à droite au moment d’effectuer le tir en position couchée au sol. Le patient a été traité en ostéopathie. Nous avons alors normalisé les dysfonctions vertébrales et costales en rapport avec la compression de son nerf intercostal.

Patient N°2 : Patiente de 73 ans, qui réalisé du repassage à domicile. La patiente se plaint de douleurs en fin de journée, vers 17H environ, surtout si elle reste en position assise prolongée. Son médecin traitant lui a diagnostiqué une névralgie intercostale pour sa 10 ème côte à droite. La prise en charge ostéopathique a consisté à détendre le diaphragme et le foie qui venaient majorer les tensions sur le 10 ème espace intercostal droit. Grâce à ce traitement, la patiente a vu ses douleurs s’améliorer. Elle a ainsi pu réduire sa prise de médicaments IXPRIM, qui correspondait pourtant à un médicament très fort.

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La névralgie cervico brachiale (ou NCB) correspond à la compression d’un nerf au niveau de la colonne cervicale. Le patient pourra se plaindre d’une douleur cervicale associée à des douleurs pouvant diffuser dans son haut du dos, son épaule, son bras voire même jusqu’à ses doigts, suivant le type de NCB. La NCB pourra apparaître suite à un traumatisme (faux mouvement, accident) ou bien au réveil, alors que le patient avait eu une mauvaise posture durant son endormissement. En cas de NCB, la douleur est généralement forte voire très forte. Les mouvements sont alors limités pour le cou (à type de torticolis) et les mouvements de bras peuvent être douloureux et limités. Le patient pourra également décrire une sensation de lourdeur pour son bras et/ou ressentir des fourmillements/picotements dans sa main ou dans ses doigts.  

Que faire si j’ai une NCB ?

Il est tout à fait possible de consulter un ostéopathe pour ce motif de consultation. Parfois le stress pourra augmenter l’état de tension musculaire et favoriser l’apparition d’une NCB. En fonction des résultats obtenus aux tests (examen neurologique des membres supérieurs : testing de la motricité, de la sensibilité et des réflexes) : l’ostéopathe pourra vous prendre en charge et vous manipuler ou bien vous orienter vers une prise en charge médicale qui pourrait être plus adaptée à votre situation. Certaines NCB peuvent être améliorées par l’ostéopathie et d’autres NCB nécessitent la réalisation d’examens complémentaires et la prise de médicaments (anti-inflammatoires par exemple).  

Voici quelques exemples de patients venus me consulter en ostéopathie pour névralgie cervico brachiale :

Exemple 1 : Femme de 57 ans, comptable, a développé une NCB après avoir changé de bureau, sa posture s’en est vue modifiée. Et la patiente précise que sa baisse de vision récente a participé également à majorer l’extension de ses cervicales lors de son travail sur ordinateur. Cette patiente a pu être traitée et améliorée par ostéopathie. Exemple 2 : Jeune homme de 26 ans, salarié dans une station essence, a été sollicité afin de débloquer un rouleau qui s’était bloqué sur une voiture dans une station de lavage. Le patient a senti son cou craquer au moment où il a débloqué le rouleau (de toutes ses forces). Ce patient a été réorienté et pris en charge en médecine générale afin de réaliser une radiographie. Des médicaments lui ont été prescrits pour le soulager.  

Voici en image le certificat de formation du CFPCO en lien avec la formation que j’ai réalisée en 2016 sur la prise en charge ostéopathique des brachialgies (ou NCB) :

Certificat de formation CFPCO concernant la prise en charge en ostéopathie des névralgies cervico brachiales (NCB)

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