L’interrogatoire va permettre à votre praticien ostéopathe d’identifier votre demande. L’ostéopathe devra
alors exclure tout signe en faveur d’une pathologie et mettre en évidence des informations qui pourraient
être en lien avec vos douleurs (activités extra-professionnelles, posture au travail, notion de traumatisme…)
Les tests seront réalisés par le praticien ostéopathe alors que le patient sera en sous-vêtements, ceux-ci lui permettront d’exclure des signes de gravité (en faveur de fracture, entorse…) et d’identifier les zones de dysfonctionnement en lien avec vos douleurs.
Les explications au patient seront données par l’ostéopathe à l’issue de ses tests, il lui expliquera alors
ce qui est bloqué chez lui aujourd’hui et comment il peut l’aider en ostéopathie. Il pourra alors lui prodiguer
des conseils en fin de consultation s’il le juge nécessaire pour répondre au mieux à sa symptomatologie.
Exemple : « Votre bassin bouge moins bien, du coup, vous sollicitez beaucoup plus vos lombaires là où vous décrivez vos douleurs. L’intérêt de mon traitement aujourd’hui sera de redonner de la mobilité au bassin pour que vous sollicitiez moins vos lombaires et donc que vous ayez moins mal. De plus, étant donné que vous êtes assis de nombreuses heures pendant votre travail, les muscles fessiers sont plus toniques : cela peut favoriser le blocage de votre bassin. Voici les étirements que vous devrez faire chez vous pour optimiser le traitement d’aujourd’hui. »
Le traitement ostéopathique devra être adapté à chaque patient. L’ostéopathe adaptera ses techniques selon les dysfonctions retrouvées. Le praticien ostéopathe réorientera les patients pour lesquels il existe une suspicion de fracture (« Allez faire des radios, suite à votre chute, je suspecte une fracture »), de maladie sous-jacente (« Les éléments de l’interrogatoire pourraient être en faveur d’une pathologie pour laquelle l’ostéopathie n’aurait pas d’action, il serait judicieux de refaire le point avec votre médecin traitant »).
L’ostéopathie s’intègre parfaitement dans le parcours de santé des patients.
Elle ne saurait remplacer les actes réalisés par les kinésithérapeutes ou les diagnostics médicaux réalisés par votre médecin traitant.
Elle doit être complémentaire des autres acteurs de santé.