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Il est de plus en plus fréquent de retrouver des ostéopathes dans les maternités. En effet, il n’est pas rare que les mamans fassent réaliser une consultation ostéopathique à leur enfant quand on le leur propose à la maternité.

Il est également possible d’amener son enfant consulter un ostéopathe dans le mois qui suit l’accouchement. Ceci sera l’occasion d’effectuer un bilan, permettant ainsi de vérifier si des dysfonctionnements auraient pu se créer suite à l’accouchement. L’accouchement en lui-même est à l’origine de nombreuses contraintes mécaniques pour le bassin et le dos de la maman ainsi que pour le corps et la tête de l’enfant. Il n’est pas rare de retrouver des dysfonctionnements chez le nourrisson, d’autant plus, s’il y a eu l’utilisation de ventouses ou de forceps pour le sortir.

 

Voici différents motifs pouvant être pris en charge en ostéopathie chez un nourrisson :

– La plagiocéphalie ou syndrome de la tête plate.

– Régurgitations.

– Coliques.

– Troubles du sommeil.

 

1)      La plagiocéphalie

La plagiocéphalie du nourrisson peut-être prise en charge en ostéopathie. Je recommande aux parents de venir consulter dans les 3 premiers mois qui suivent l’accouchement. Il faut savoir que la plagiocéphalie est théoriquement réversible jusqu’à l’âge de 18 mois. Les résultats sont meilleurs si l’enfant est vu entre 0 et 6 mois. En effet, les fontanelles du crâne se ferment et s’ossifient définitivement au cours de 4 étapes : avec une 1ère étape à 3 mois, la 2e étape à 6 mois, la 3e à 12 mois et la 4e et dernière étape à l’âge de 18 mois, d’où la nécessité de consulter au plus vite.

 

2)      Les régurgitations du nourrisson

Concernant les reflux du nourrisson, ils sont physiologiques et normaux jusqu’à un certain âge, le tube digestif étant encore en plein développement chez votre enfant. En cas de question, vous pouvez demander l’avis d’un pédiatre, de votre médecin et éventuellement consulter un ostéopathe après l’avis favorable du médecin.

Les régurgitations du nouveau-né peuvent être dues à :

– l’immaturité du système digestif combinée à un positionnement allongé après l’allaitement ou le biberon. Les liquides remontent alors plus facilement si l’enfant est à l’horizontale.

– une sensibilité trop importante du système nerveux qui régule le système digestif. Par exemple, en cas de dysfonctionnements sur le trajet du nerf vague, ceci pourra occasionner des troubles digestifs. Ces dysfonctionnements peuvent être causés par l’accouchement et l’utilisation d’instruments (forceps, ventouses) au moment de l’accouchement. L’ostéopathe aura pour mission de normaliser les tensions qui participent à déréguler le système nerveux qui régule le système digestif.

– au lait. Il existe différents types de laits ; il peut être intéressant d’en discuter avec un pédiatre afin de voir si un lait peut mieux correspondre à votre enfant.

 

3)      Les coliques du nourrisson

Les coliques de l’enfant peuvent être directement liées au système digestif ou bien au système neurologique autonome (SNA) qui régule le système digestif (voir l’exemple N°3).

 

4)      Les troubles du sommeil

Les troubles du sommeil peuvent être provoqués par des problèmes de régurgitation. En effet, le contenu gastrique remonte plus facilement dans la gorge et dans la cavité buccale si l’enfant est en position allongée, d’autant plus s’il vient de boire son lait.

Les coliques contribuent également à pouvoir perturber le sommeil de l’enfant ainsi que le sommeil des parents ! En cas de coliques, l’enfant pourra s’exprimer par des pleurs ainsi que par un sommeil agité.

En cas de stress, l’enfant pourra avoir un moins bon sommeil. Je vais vous donner l’exemple d’un enfant que j’ai vu et pour lequel, le papa terminait son travail très tard le soir avec un retour à la maison aux alentours de 20H45. L’enfant avait beaucoup de mal à s’endormir tant qu’il n’avait pas vu son papa rentrer à la maison. Il est important d’expliquer les choses aux enfants et de les rassurer. Il est également important d’instaurer un certain rituel le soir pour que l’enfant puisse avoir ses repères avant le coucher (câlin du soir, histoire pour les plus petits, etc etc…).

 

Ce qu’il faut savoir sur la prise en charge ostéopathique du nourrisson :

– La plagiocéphalie peut être provoquée par l’accouchement en lui-même.

– Les régurgitations sont physiologiques et normales tant que le système digestif de l’enfant est encore en développement.

– les régurgitations et coliques peuvent dépendre du système digestif mais également du système nerveux qui régule le système digestif. Cela signifie que le stress peut contribuer à déclencher ou à majorer des troubles digestifs chez un  nourrisson.

– Si l’enfant a moins de 6 mois, il est nécessaire que le médecin établisse un certificat de non contre-indication.

 

Voici quelques exemples de bébés vus dernièrement au cabinet d’ostéopathie :

Exemple 1 : Enfant de 2 semaines, adressé par un médecin généraliste. Les parents me précisent qu’ils ont observé une déformation du crâne de l’enfant le jour et le lendemain de l’accouchement. C’est l’utilisation des ventouses qui avait contribué à créer cette déformation. Quand j’ai vu l’enfant 15 jours après l’accouchement, le crâne avait retrouvé une forme tout à fait normale. L’enfant a su s’adapter seul sans qu’il n’y ait eu besoin d’y apporter une correction ostéopathique. Le bilan ostéopathique a permis de montrer que tout était ok pour cet enfant.

Exemple 2 : Enfant de 1 mois ½ avec la tête aplatie en arrière à droite. La maman de cet enfant me précise que l’enfant est tout le temps tourné la tête à droite, quand il est allongé. J’ai remarqué durant la séance d’ostéopathie que cet enfant avait des blocages qui l’empêchaient de tourner la tête à gauche. Le fait d’avoir améliorer ces blocages a permis à l’enfant de mieux pouvoir tourner la tête à gauche, empêchant ainsi un positionnement prolongé en rotation droite. L’enfant a donc pu changer le positionnement de sa tête quand il était allongé et ainsi éviter d’appuyer toujours au même endroit de son crâne.

Exemple 3 : Bébé de 5 mois que ses parents m’adressent pour régurgitations. Sa mère me précise que le sommeil de son enfant est très perturbé à cause des régurgitations qui surviennent la nuit. L’enfant peut être réveillé jusqu’à 10 fois par nuit ! Suite à la première séance d’ostéopathie, l’enfant a pu réaliser 15 nuits consécutives sans être réveillé par ses régurgitations. Au cours du 1er rendez-vous d’ostéopathie, j’avais amélioré les tensions sur le passage du nerf vague. Ce traitement a été efficace car les troubles digestifs de l’enfant étaient principalement liés à du stress (et au nerf vague). A distance du 1er rendez-vous, les symptômes ont commencé à récidiver petit à petit, d’où la nécessité de revoir l’enfant pour un second rendez-vous d’ostéopathie.

Retrouvez ici une interview à laquelle j’ai participé. Cette interview concerne la prise en charge ostéopathique des femmes enceintes et des nourrissons.

– Tous droits réservés à ROUSSEAU Anthony, Ostéopathe à Guyancourt (78280) –


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Les Vertiges Paroxystiques Positionnels Bénins (VPPB) correspondent à un type de vertiges que l’ostéopathie peut prendre en charge. Ces vertiges surviennent généralement quand le patient change de positionnement, typiquement quand celui-ci cherche à se relever d’une position allongée ou bien, si celui-ci tourne la tête alors qu’il est allongé ou en station verticale.

 

Voici les différentes causes pouvant amener à des vertiges bénins :

– déshydratation.

– fatigue.

– dérèglements au niveau de la mâchoire. En cas d’hyperpression d’un côté, cela pourra également dérégler l’équilibre du patient par hyperpression dans l’os temporal qui loge l’oreille interne (= organe de l’équilibre).

– dysfonctionnements des vertèbres cervicales supérieures.

– en cas de dysfonctionnements de l’oreille interne, avec un ou plusieurs cristaux qui se sont bloqués. Dans cette situation, il est recommandé de consulter un ORL qui pourra effectuer une manoeuvre très spécifique afin de normaliser ce dysfonctionnement. On l’appelle Manoeuvre d’EPLEY : https://www.youtube.com/watch?v=NQr7MKJBAJY).

– en cas de stress émotionnel fort (ex : rupture amoureuse, décès…).

 

Il est nécessaire de consulter un médecin si vos vertiges :

– font suite à un accident.

– provoquent des vomissements.

– s’ils s’associent à de la fièvre.

– s’ils s’associent à des troubles de l’audition.

– sont provoqués par : un virus, un neurinome du VIII, l’hypertension artérielle…

 

Voici quelques exemples de patientes venues me consulter pour des vertiges bénins :

Exemple 1 : Patiente de 50 ans, comptable. La patiente est venue me consulter début Janvier 2016 pour des vertiges. La patiente avait d’abord consulté son médecin généraliste qui avait exclu tout signe de gravité. Son médecin lui a donné son feu vert pour venir me voir en ostéopathie. La patiente précise qu’elle a développé des vertiges après avoir appris durant les vacances de Noël 2015 que son compagnon l’a laissée tomber. La consultation ostéopathique a consisté à détendre les zones du corps qui avaient été mises sous tension à cause de ce stress émotionnel. C’est en travaillant le foie, que j’ai pu détendre au mieux la patiente. Les vertiges ont été améliorés progressivement dans les jours qui ont suivi cette séance.

Exemple 2 : Patiente de 33 ans, assistante commerciale. La patiente est venue me consulter un lundi du mois de Juin 2015. La patiente a ressenti des vertiges la veille alors qu’elle avait bien profité du soleil dans son jardin. En discutant avec la patiente, celle-ci m’a expliqué avoir très peu bu durant le dimanche alors que le soleil avait tapé fort. La séance d’ostéopathie n’a pas été aussi efficace que pour d’autres personnes car cette personne était en déshydratation.

 

Ce qu’il faut savoir sur les vertiges :

– l’une des causes principales de vertiges bénins est un problème d’oreille interne. Je préconise aux patients de pouvoir consulter leur médecin traitant et/ou un ORL avant de venir consulter un ostéopathe pour ce type de motif. Le médicament tanganil est généralement très efficace pour ce type de vertiges. 

– en cas de fatigue importante et/ou de stress émotionnel important, il sera + facile de déclencher des vertiges. Dans ces cas-là, le foie peut participer à déclencher ces vertiges. Pour améliorer ce type de vertiges, l’ostéopathe pourra drainer le foie.

– certains vertiges peuvent être provoqués par des dysfonctionnements des cervicales hautes et/ou des dysfonctionnements de mobilité de la mâchoire. Dans ces 2 cas, les vertiges peuvent être améliorés par un ostéopathe.

 

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Voici les troubles de la digestion que l’ostéopathie est susceptible de pouvoir améliorer :

– les reflux gastriques.

– la constipation.

– la diarrhée.

– les gaz et ballonnements.

– les reflux et coliques du nourrisson.

 

Ces troubles vont pouvoir être favorisés par des dysfonctionnements :

– de l’estomac, du diaphragme et/ou du foie concernant les reflux gastriques.

– du sigmoïde et des angles coliques pour la constipation.

– de l’intestin grêle pour la diarrhée.

– du foie pour les gaz et ballonnements. Les gaz peuvent stagner dans l’abdomen à cause du blocage de l’angle colique droit par un foie trop volumineux car trop congestionné.

– de l’estomac pour les gaz et ballonnements, en cas d’acidité trop importante pour l’estomac.

 

L’ostéopathie ne traite pas uniquement les douleurs du dos. L’ostéopathie viscérale  permet également de pouvoir traiter l’abdomen et les douleurs du dos s’y rapportant !

 

Concernant les troubles digestifs du nourrisson :

Concernant les reflux du nourrisson, ils sont physiologiques et normaux jusqu’à un certain âge, le tube digestif étant encore en plein développement chez votre enfant. En cas de question, vous pouvez demander l’avis d’un pédiatre, de votre médecin et éventuellement consulter un ostéopathe après l’avis favorable du médecin.

Pour les coliques des nourrissons, celles-ci peuvent être dues au système digestif et/ou à une sensibilité trop importante du système nerveux qui régule le système digestif. Par exemple, en cas de dysfonctionnements sur le trajet du nerf vague, ceci pourra occasionner des troubles digestifs. Ces dysfonctionnements peuvent être causés par l’accouchement et l’utilisation d’instruments (forceps, ventouses) au moment de l’accouchement. L’ostéopathe aura pour mission de normaliser les tensions qui participent à déréguler le système nerveux qui régule le système digestif.

 

Voici l’exemple d’un bébé vu en ostéopathie pour coliques :

Exemple 1 : Enfant 5 mois avec coliques. L’enfant peut se réveiller jusqu’à 10 fois par nuit. Lorsque j’ai posé les mains sur l’enfant pour faire mes tests, j’ai pu constater que son rythme cardiaque et respiratoire s’était rapidement emballé, me laissant penser qu’il était assez stressé. Le traitement qui a suivi, a consisté uniquement à détendre les points de tension sur le passage du nerf vague gauche. Suite à ce rendez-vous, l’enfant a pu dormir 15 nuits consécutives sans qu’il n’y ait eu de réveil nocturne. Puis les symptômes sont progressivement revenus, d’où la nécessité de bien respecter le fait de reconsulter 15 jours après si votre ostéopathe vous le conseille. Pour conclure, concernant cet enfant, ces coliques semblent plutôt être provoquées par le stress. Il est donc essentiel dans cette situation-là de cibler ce qui cause du stress chez cet enfant de 5 mois. Est-ce que les parents sont en instance de séparation ? Est-ce qu’il y a eu un déménagement récemment afin de pouvoir bénéficier d’une nouvelle chambre pour l’enfant … ?

 

 

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En cas de torticolis, le patient se sent bloqué pour son cou. Il ne peut pas tourner la tête sans que cela ne lui provoque des douleurs. Le patient est généralement obligé de tourner le corps entier pour pouvoir regarder à droite, à gauche ou en arrière.

Voici les principaux facteurs qui peuvent amener à un torticolis :

– Mauvais positionnement de la nuque au cours de la nuit. Le patient se lève alors bloqué le matin au niveau de son cou.

– Stress.

– Coup de froid. Le muscle se contracte en réaction au froid extérieur.

– Accident ou traumatisme. Dans ce contexte-là, je recommande au patient de réaliser une radiographie avant de consulter un ostéopathe.

Ce qu’il faut savoir sur les torticolis :

– Généralement, ceux-ci sont provoqués par des contractures musculaires et/ou un blocage vertébral.

– En cas de torticolis chez un enfant, je recommande aux parents de consulter le médecin traitant et de réaliser une radiographie, d’autant plus si ce torticolis fait suite à un accident ou à un traumatisme.

– Les torticolis récidivent plus facilement si le patient a déjà été sujet à un coup du lapin lors d’un accident de voiture par exemple.

– Certains torticolis peuvent être provoqués par des tensions trop importantes sur l’estomac et l’oesophage.


Pour informations :

– Il n’est pas obligatoire d’avoir réalisé des radios du dos avant de consulter un ostéopathe. Lors de votre visite chez un ostéopathe, il est toutefois conseillé de ramener TOUS les examens complémentaires déjà réalisés par le passé.

– L’arthrose n’est pas une contre-indication à la prise en charge ostéopathique.

– L’existence de pincements discaux n’est pas une contre-indication à la prise en charge par un ostéopathe. Je recommande cependant d’éviter toutes techniques de manipulation qui pourraient mettre en jeu les disques douloureux. D’autres techniques peuvent être utilisées autrement, sans qu’il y ait à mobiliser la zone du disque.

– Certaines douleurs cervicales peuvent être liées à des problèmes de diaphragme, d’estomac ou de foie.

Voici quelques exemples de patients venus me consulter pour des torticolis :

Exemple 1 : Patiente de 54 ans, directrice dans une garderie. Elle traînait depuis environ 3 semaines avec un torticolis. Les traitements médicamenteux n’ont pas été efficaces pour ses symptômes. La patiente a fini par consulter une rhumatologue qui m’a adressé cette patiente. Les différents tests ont montré que la colonne cervicale était sous contrainte à cause des tensions de l’oesophage, de l’estomac et du diaphragme. C’est le stress qui avait participé à verrouiller tout ce système. Un travail sur le diaphragme et sur l’estomac ont permis d’obtenir de très très bons résultats pour la cervicalgie de cette patiente.

Exemple 2 : Patient de 43 ans, travaillant dans le bâtiment. Le patient s’est levé un matin avec un torticolis. L’interrogatoire ne révélait pas de traumatisme particulier, par contre, le patient décrivait des picotements dans sa main gauche. J’ai donc réalisé un examen neurologique standard des membres supérieurs qui a montré une abolition du réflexe au niveau du triceps. Au vu de cette anomalie, j’ai décidé de ne pas manipuler ce patient. J’ai donc réalisé un courrier au patient afin qu’il puisse être vu par un médecin et qu’il puisse réaliser une radio, qui a fini par révéler un pincement discal non connu jusqu’à aujourd’hui.

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La dysménorrhée est un  terme scientifique qui signifie qu’il existe des troubles du cycle menstruel. Les règles peuvent alors être tout à fait irrégulières, avec dans certains cas une absence de règles durant quelques mois et dans d’autres cas, des règles tous les 15 jours, au lieu d’une fois par mois.

Cette année, de nombreuses patientes ont changé leur moyen de contraception suite aux controverses sur certaines pilules. Il n’est pas toujours évident de trouver une pilule qui corresponde immédiatement à la patiente. Le changement de moyen de contraception et le changement de pilule vont pouvoir créer des modifications hormonales obligeant le corps à devoir s’adapter de nouveau. Il n’est pas rare d’observer des dysfonctionnements hormonaux, des dysfonctionnements gynécologiques et même des douleurs du dos dans ces moments de transition.

D’autres facteurs peuvent également participer à créer des troubles du cycle menstruel. Le stress est un facteur clé pour certaines dysménorrhées. L’ostéopathie consistera donc dans ce cas, à normaliser les structures du corps qui auraient pu dysfonctionner à cause de ce stress, cherchant ainsi à rétablir les déséquilibres qui ont mené à la dysménorrhée et/ou aux règles douloureuses.

En cas de désagréments trop importants au moment des règles, je recommande aux patientes de pouvoir consulter leur gynécologue afin de pouvoir être accompagnées du mieux possible.

Certains moyens de contraception sont utilisés afin de réduire ou stopper les règles. Chez certaines patientes, les règles amènent trop de symptômes qu’elles ne supportent plus (maux de tête, douleurs abdominales, douleurs lombaires, irritabilité …). Ces symptômes sont d’autant plus contraignants si les règles durent longtemps (au-delà de 4-5 jours). Certaines pilules et certains stérilets permettent de cesser les règles, évitant ainsi tous ces désagréments. Ce choix se décide avec le gynécologue.

Il faut savoir que le stérilet peut empêcher d’avoir ses règles, ce qui peut être un point très positif pour certaines patientes souffrant de leurs règles. Cependant, il faut également savoir que l’inflammation provoquée par le stérilet cuivre, afin d’éviter la nidation (cad l’implantation de l’embryon dans l’utérus), va pouvoir s’étendre au bas du dos. Ce stérilet cuivre peut donc participer à inflammer le rachis lombaire. En cas de douleurs discales et/ou inflammatoires pour le rachis lombaire bas, nous pourrions nous poser la question de savoir s’il ne serait pas plus judicieux d’éviter ce type de moyen de contraception.

 

Voici des exemples de patientes pour qui l’appareil gynécologique avait des répercussions sur certaines douleurs :

Exemple 1 : Mère au foyer de 47 ans, est venue me consulter en décembre 2015 pour des douleurs de hanche gauche. L’examen clinique a montré qu’il existait des tensions musculaires (douloureuses) sur certains muscles de la hanche gauche, avec un muscle triceps pelvien gauche beaucoup trop contracté. La patiente précise qu’avant d’avoir eu mal à sa hanche gauche, elle avait eu mal à son abdomen. L’échographie abdomino-pelvienne qu’elle avait donc réalisée, montrait un kyste sur l’ovaire gauche. Il est intéressant de savoir que l’ovaire gauche de par sa situation anatomique est au contact du muscle triceps pelvien à gauche, d’où la contracture de ce muscle et les douleurs de hanche gauche chez cette patiente. Le fait d’avoir détendu ce muscle a suffi à améliorer la coxalgie gauche. Sous mes conseils, la patiente a reconsulté son gynécologue qui n’a pas jugé nécessaire d’intervenir pour le kyste sur l’ovaire gauche. Par contre, il a pu constater que la patiente était en pré-ménopause au moment de ses douleurs abdominales et au moment de sa coxalgie gauche.

Exemple 2 : Jeune femme de 26 ans, comptable. La patiente est venue me consulter pour une sciatalgie gauche. Il a été remarqué que sa sciatalgie était présente au même moment que ses règles. En effet, la sciatalgie ne durait que quelques jours (soit le temps des règles). De plus, la sciatalgie gauche a existé au cours d’une période d’activité accrue à son travail. Le stress provoqué par cette forte période d’activité, a également pu participer à déclencher ses symptômes. Les douleurs ont fini par passer spontanément, avec un stress qui s’est réduit après la fin de cette importante charge de travail. En cas de maintien de ces douleurs-là au cours des règles, il aurait pu être intéressant de refaire le point avec un gynécologue.

 

Ce qu’il faut savoir sur les dysménorrhées :

– Au moment des règles et/ou au moment de l’ovulation, l’ovaire peut, par sa forte activité (et son augmentation de volume), venir irriter le fessier, créant ainsi une fessalgie. La patiente peut ne pas ressentir de douleurs abdominales mais simplement une douleur fessière récurrente.

– Au moment des règles, il n’est pas rare de retrouver une congestion pelvienne mais également une congestion hépatique. C’est d’ailleurs cette dernière qui contribue à donner des nausées et/ou des céphalées (appelées céphalées hormonales).

– Les règles et/ou l’ovulation peuvent contribuer à donner des sciatalgies. Cela peut être dû à la congestion locale et/ou lié à l’augmentation du volume de l’ovaire. Si les douleurs lombaires existent environ 1 fois / mois, il faut se demander s’il n’existerait pas un lien avec le cycle menstruel !

– Le stérilet peut dans certaines situations être perçu comme un corps étranger par l’utérus. L’utérus peut tant bien que mal essayer « de s’en débarrasser ». Il n’est pas rare de retrouver un stérilet à un autre endroit que là où il avait été posé initialement par le gynécologue.

– Si le stérilet est mal supporté par le corps et l’utérus, ceci pourra occasionner des douleurs lombaires récurrentes et/ou des contractions utérines.

 

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Concernant les reflux du nourrisson, ils sont physiologiques et normaux jusqu’à un certain âge, le tube digestif étant encore en plein développement chez votre enfant. En cas de question, vous pouvez demander l’avis d’un pédiatre, de votre médecin et éventuellement consulter un ostéopathe après l’avis favorable du médecin.


Les régurgitations du nouveau-né peuvent être dues à :

– l’immaturité du système digestif combinée à un positionnement allongé après l’allaitement ou le biberon. Les liquides remontent alors plus facilement si l’enfant est à l’horizontale.

– une sensibilité trop importante du système nerveux qui régule le système digestif. Par exemple, en cas de dysfonctionnements sur le trajet du nerf vague, ceci pourra occasionner des troubles digestifs. Ces dysfonctionnements peuvent être causés par l’accouchement et l’utilisation d’instruments (forceps, ventouses) au moment de l’accouchement. L’ostéopathe aura pour mission de normaliser les tensions qui participent à déréguler le système nerveux qui régule le système digestif.

– au lait. Il existe différents types de laits ; il peut être intéressant d’en discuter avec un pédiatre afin de voir si un lait peut mieux correspondre à votre enfant.


Voici l’exemple d’un bébé vu en ostéopathie pour régurgitations :

Exemple 1 : Bébé de 5 mois que ses parents m’adressent pour régurgitations. Sa mère me précise que le sommeil de son enfant est très perturbé à cause de ses régurgitations qui surviennent la nuit. L’enfant peut être réveillé jusqu’à 10 fois par nuit ! Suite à la première séance d’ostéopathie, l’enfant a pu réaliser 15 nuits consécutives sans être réveillé par ses régurgitations. Au cours du 1er rendez-vous d’ostéopathie, j’avais amélioré les tensions sur le passage du nerf vague. Ce traitement a été efficace car les troubles digestifs de l’enfant étaient principalement liés à du stress (et au nerf vague). A distance du 1er rendez-vous, les symptômes ont commencé à récidiver petit à petit, d’où la nécessité de revoir l’enfant pour un second rendez-vous d’ostéopathie.

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La pubalgie est une problématique que l’on retrouve généralement chez les sportifs. En cas de pubalgie, les douleurs vont généralement concerner les adducteurs, les plis de l’aine et/ou la symphyse pubienne. En général, la pubalgie va pouvoir durer de 6 mois à 3 ans.

C’est un traitement multidisciplinaire qui fonctionne le mieux pour soigner la pubalgie. Je conseille au patient souffrant de pubalgie de faire l’essai avec un ostéopathe. Si cela n’est pas suffisant, je recommande au patient de pouvoir cumuler l’ostéopathie à la kinésithérapie ainsi qu’à un suivi avec leur médecin traitant. Dans certains cas bien précis, les semelles orthopédiques réalisées par un podologue peuvent contribuer à améliorer les symptômes.

Il faut savoir que la pubalgie est multifactorielle, c’est-à-dire qu’il existe de nombreuses causes à l’apparition de la pubalgie.

Voici les différents facteurs qui participent à provoquer une pubalgie :

– inégalité de longueur des membres inférieurs.

– surentraînement.

– conditions d’entraînement (chaussures à la semelle rigide, sol dur : surface bétonnée…).

– stress.

– douleurs lombaires récurrentes et discopathies du rachis lombaire bas.

– dysfonctions du bas ventre (digestif, gynécologique …).

A noter que le diagnostic de pubalgie peut se faire par simple examen clinique du médecin et/ou de l’ostéopathe. Il n’est pas nécessaire de réaliser des examens complémentaires pour poser ce diagnostic-là.

Les anti-inflammatoires peuvent être une étape nécessaire afin de réduire l’intensité des douleurs en cas d’inflammation trop importante. L’infiltration est à éviter car très douloureuse pour cette zone. Et les opérations sont prévues principalement pour les sportifs de haut niveau, pour qui le retour à la compétition doit être fait le plus vite possible.

Retrouvez mon étude sur la pubalgie sur LinkedIn. Cette étude a d’ailleurs été présentée en novembre 2012 lors d’un Congrès International d’Ostéopathie sur la recherche :

Voici quelques exemples de patients venus me voir pour pubalgie :

Exemple 1 : Patient de 15 ans, étudiant, pratiquant le Handball. Le patient est venu me consulter pour des douleurs intéressant les 2 plis de l’aine. L’examen clinique a permis d’identifier des douleurs sur les 2 muscles psoas, avec un niveau inflammatoire important. Suspectant une pubalgie avec de l’inflammation, j’ai donc conseillé au patient de refaire le point avec un médecin du sport. Par la suite, le patient a donc été suivi en ostéopathie et la réalisation de semelles orthopédiques ont permis d’améliorer ses douleurs. Il n’a pas été nécessaire pour cet adolescent de recourir aux anti-inflammatoires que son médecin lui avait prescrits. Le patient a pu reprendre sa saison sportive sans problème.

Exemple 2 : Patient de 25 ans, arbitre de football. A déclenché une pubalgie en Février 2012. Le patient me précise également que cette période-là correspondait à une période où il s’est entraîné 5 fois / semaine au lieu de 3 fois / semaine habituellement. De plus, les entraînements avaient lieu sur des surfaces bétonnées étant donné qu’il venait de déménager sur Paris. Le stress suscité par son nouveau travail sur Paris a pu contribuer à donner la pubalgie. Pour ce patient, ce sont les anti-inflammatoires et l’ostéopathie sur les lombaires et le ventre qui ont contribué à améliorer sa situation douloureuse. Le patient porte maintenant des semelles au quotidien et durant le sport, ceci lui a permis d’éviter de récidiver pour sa pubalgie. La pubalgie aura finalement duré 2 ans ½ chez ce patient.

Exemple 3 : Patiente de 39 ans.  Cette patiente a déclenché une pubalgie en 2012, environ 2-3 mois après qu’on lui ait posé son premier stérilet. La patiente se plaint de douleurs au quotidien. Cette patiente est venue me consulter pour la première en 2016. Les différents tests montraient bien des douleurs sur le psoas (qu’elle sollicitait beaucoup lors de la course à pieds) ainsi que des dysfonctionnements au bas du ventre. L’interrogatoire a permis de montrer que le stérilet posait des problèmes de lombaires ainsi que des problèmes de cycle menstruel. Avec l’accord du médecin traitant et de la gynécologue, il a donc été décidé qu’il fallait enlever le stérilet. C’est la première fois depuis 2012 que la patiente a observé une disparition de ses douleurs durant une semaine. La patiente a ensuite été suivie en ostéopathie et en kinésithérapie afin de traiter au mieux les dysfonctionnements restants.

Retrouvez ici un site internet sur lequel vous pourrez trouver un Boxer créé par 1 Kinésithérapeute afin de pouvoir limiter les contraintes subies par le pubis, les adducteurs et le psoas durant la pratique sportive.

Voici les coordonnées d’une kinésithérapeute très compétente que vous pouvez retrouver sur Voisins Le Bretonneux : Mme MUNNIGHOFF-BERNABE Julia, 35 rue aux fleurs – 78960 – Voisins Le Bretonneux.

Présentation de mon étude en ostéopathie sur la pubalgie du footballeur au 9° Symposium International Ostéopathique de Nantes

Participation d’Anthony ROUSSEAU au 9° Symposium International d’Ostéopathie en Novembre 2012 (Présentation sur la Prise en charge en ostéopathie de la Pubalgie des Footballeurs)

– Tous droits réservés à ROUSSEAU Anthony, Ostéopathe à Guyancourt (78280) –


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La plagiocéphalie du nourrisson peut-être prise en charge en ostéopathie. Je recommande aux parents de venir consulter dans les 3 premiers mois qui suivent l’accouchement. Il faut savoir que la plagiocéphalie est théoriquement réversible jusqu’à l’âge de 18 mois. Les résultats sont les meilleurs si l’enfant est vu entre 0 et 6 mois. En effet, les fontanelles du crâne se ferment et s’ossifient définitivement au cours de 4 étapes : avec une 1ère étape à 3 mois, la 2e étape à 6 mois, la 3e à 12 mois et la 4e et dernière étape à l’âge de 18 mois, d’où la nécessité de consulter au plus vite.

 

Ce qu’il faut savoir sur la plagiocéphalie :

– La plagiocéphalie peut être provoquée par l’accouchement en lui-même.

– L’utilisation d’instruments (ventouse ou forceps) lors d’un accouchement peut favoriser la déformation du crâne de l’enfant. Cette déformation peut s’améliorer toute seule. C’est au cas où cette déformation se maintiendrait dans le temps qu’il peut être envisagé d’aller consulter un ostéopathe.

– Si l’enfant est placé régulièrement dans un même positionnement (même endroit de la pièce par exemple, ou du même côté pour la tête), cela pourra favoriser l’aplatissement de la tête du côté où la tête repose en permanence.

– Si l’enfant a moins de 6 mois, il est nécessaire que le médecin établisse un certificat de non contre-indication.

 

Voici quelques exemples de bébés vus en ostéopathie pour plagiocéphalie :

Exemple 1 : Enfant de 2 semaines, adressé par un médecin généraliste. Les parents me précisent qu’ils ont observé une déformation du crâne de l’enfant le jour et le lendemain de l’accouchement. C’est l’utilisation des ventouses qui avait contribué à créer cette déformation. Quand j’ai vu l’enfant, 15 jours après l’accouchement, le crâne avait retrouvé une forme tout à fait normale. L’enfant a su s’adapter seul sans qu’il n’y ait eu besoin d’y apporter une correction ostéopathique. Le bilan ostéopathique a permis de montrer que tout était ok pour cet enfant.

Exemple 2 : Enfant de 1 mois ½ avec la tête aplatie en arrière à droite. La maman de cet enfant me précise que l’enfant est tout le temps tourné la tête à droite, quand il est allongé. Il a été remarqué chez cet enfant qu’il existait des blocages qui l’empêchaient de tourner la tête à gauche. Le fait d’avoir améliorer ces blocages a permis à l’enfant de mieux pouvoir tourner sa tête à gauche, empêchant ainsi un positionnement prolongé en rotation droite. L’enfant a donc pu changer le positionnement de sa tête quand il était allongé et ainsi éviter d’appuyer toujours au même endroit de son crâne.

Exemple 3 : Enfant qui a maintenant 4 ans. L’enfant avait été vu vers 2012 pour un autre motif. J’avais alors conseillé aux parents de pouvoir traiter la plagiocéphalie de l’enfant. Les parents n’ont pas souhaité donner suite à cette proposition. 4 ans après, l’enfant a toujours sa déformation au niveau de son crâne.

 

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En cas de dépression, le patient est généralement suivi par un médecin et un psychologue ou un psychiatre. Il est possible dans ce contexte de mettre en place un traitement anti-dépresseur ainsi qu’un suivi psychologique. Le suivi médical et psychologique est essentiel dans cette situation.

Cependant, n’oublions pas que la dépression n’amène pas seulement à une détresse psychologique (tristesse, perte de motivation, inhibition…). La dépression peut également contribuer à l’apparition de douleurs variées ainsi qu’à la perte de lien avec son corps. De nombreuses thérapies complémentaires dont l’ostéopathie fait partie, peuvent permettre au patient de retrouver le lien avec son corps. J’ai remarqué que les patients qui étaient suivis en ostéopathie obtenaient un bénéfice avec cette prise en charge supplémentaire.

J’ai également souvent remarqué que le foie est très souvent dysfonctionnel en cas de dépression. Est-ce là, la cause de la dépression ou bien la conséquence d’une longue prise d’anti-dépresseurs ? Dans tous les cas, il paraît opportun de pouvoir décongestionner le foie en réalisant un pompage mécanique de cet organe. Pour rappel, le foie participe à détoxifier le corps, c’est lui qui contribue à éliminer les déchets du corps. L’excès d’hormones, les médicaments sont des déchets que le corps doit éliminer après leur utilisation. C’est d’ailleurs peut-être l’excès d’hormones au cours de la grossesse, de l’accouchement et/ou de l’allaitement qui contribuent au baby blues et à la dépression du post-partum.En cas de congestion hépatique, la détoxification sera inefficace ou diminuée, d’où l’utilité de venir travailler le foie en ostéopathie.

Je recommande aux patients souffrant de dépression de pouvoir être accompagné par un thérapeute manuel. Ceci se fera bien évidemment en complément des autres thérapeutiques habituelles. L’ostéopathie ne saurait résoudre à elle seule, un trouble dépressif.

– Tous droits réservés à ROUSSEAU Anthony, Ostéopathe à Guyancourt (78280) –


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La dysménorrhée est un  terme scientifique qui signifie qu’il existe des troubles du cycle menstruel. Les règles peuvent alors être tout à fait irrégulières, avec dans certains cas une absence de règles durant quelques mois et dans d’autres cas, des règles tous les 15 jours, au lieu d’une fois par mois.

Cette année, de nombreuses patientes ont changé leur moyen de contraception suite aux controverses sur certaines pilules. Il n’est pas toujours évident de trouver une pilule qui corresponde immédiatement à la patiente. Le changement de moyen de contraception et le changement de pilule vont pouvoir créer des modifications hormonales obligeant le corps à devoir s’adapter de nouveau. Il n’est pas rare d’observer des dysfonctionnements hormonaux, des dysfonctionnements gynécologiques et même des douleurs du dos dans ces moments de transition.

D’autres facteurs peuvent également participer à créer des troubles du cycle menstruel. Le stress est un facteur clé pour certaines dysménorrhées. L’ostéopathie consistera donc dans ce cas, à normaliser les structures du corps qui auraient pu dysfonctionner à cause de ce stress, cherchant ainsi à rétablir les déséquilibres qui ont mené à la dysménorrhée.

La pré-ménopause et la ménopause sont des périodes de grands changements physiologiques. Au niveau hormonal, il existe de grandes variations dans ces périodes-ci. Ces modifications importantes conduisent d’ailleurs dans certains cas à des bouffées de chaleur mais également parfois à des ballonnements et à des rétentions d’eau. Je recommande aux patientes concernées par ceci, de pouvoir consulter leur gynécologue afin de pouvoir être accompagnées du mieux possible. Le rendez-vous chez le gynécologue leur permettra de savoir si elles sont ménopausées ou non, mais également de préparer au mieux la ménopause qui peut parfois être une étape difficile à passer, aussi bien au niveau physique que psychologique.

Certains moyens de contraception sont utilisés afin de réduire ou stopper les règles. Chez certaines patientes, les règles amènent trop de symptômes qu’elles ne supportent plus (maux de tête, douleurs abdominales, douleurs lombaires, irritabilité…). Ces symptômes sont d’autant plus contraignants si les règles durent longtemps (au-delà de 4-5 jours). Certaines pilules et certains stérilets permettent de cesser les règles, évitant ainsi tous ces désagréments. Ce choix se décide avec le gynécologue.

Il faut savoir que le stérilet peut empêcher d’avoir ses règles, ce qui peut être un point très positif pour certaines patientes souffrant de leurs règles. Cependant, il faut également savoir que l’inflammation provoquée par le stérilet cuivre, afin d’éviter la nidation (cad l’implantation de l’embryon dans l’utérus), va pouvoir s’étendre au bas du dos. Ce stérilet cuivre peut donc participer à inflammer le rachis lombaire. En cas de douleurs discales et/ou inflammatoires pour le rachis lombaire bas, nous pourrions nous poser la question de savoir s’il ne serait pas plus judicieux d’éviter ce moyen de contraception.

Voici un exemple de patiente pour qui l’appareil gynécologique avait des répercussions sur certaines douleurs :

Exemple 1 : Mère au foyer de 47 ans, est venue me consulter en décembre 2015 pour des douleurs de hanche gauche. L’examen clinique a montré qu’il existait des tensions musculaires (douloureuses) sur certains muscles de la hanche gauche, avec un muscle triceps pelvien gauche beaucoup trop contracté. La patiente précise qu’avant d’avoir eu mal à sa hanche gauche, elle avait eu mal à son abdomen. L’échographie abdomino-pelvienne qu’elle avait donc réalisée, montrait un kyste sur l’ovaire gauche. Il est intéressant de savoir que l’ovaire gauche de par sa situation anatomique est au contact du muscle triceps pelvien à gauche, d’où la contracture de ce muscle et les douleurs de hanche gauche chez cette patiente. Le fait d’avoir détendu ce muscle a suffi à améliorer la coxalgie gauche. Sous mes conseils, la patiente a reconsulté son gynécologue qui n’a pas jugé nécessaire d’intervenir pour le kyste sur l’ovaire gauche. Par contre, il a pu constater que la patiente était en pré-ménopause au moment de ses douleurs abdominales et au moment de sa coxalgie gauche.

Ce qu’il faut savoir sur les dysménorrhées :

– Au moment des règles et/ou au moment de l’ovulation, l’ovaire peut, par sa forte activité (et son augmentation de volume), venir irriter le fessier, créant ainsi une fessalgie. La patiente peut ne pas ressentir de douleurs abdominales mais simplement une douleur fessière récurrente.

– Au moment des règles, il n’est pas rare de retrouver une congestion pelvienne mais également une congestion hépatique. C’est d’ailleurs cette dernière qui contribue à donner des nausées et/ou des céphalées appelées céphalées hormonales.

– Les règles et/ou l’ovulation peuvent contribuer à donner des sciatalgies. Cela peut être dû à la congestion locale et/ou lié à l’augmentation de volume de l’ovaire. Si les douleurs lombaires existent environ 1 fois / mois, il faut se demander s’il n’existerait pas un lien avec le cycle menstruel !

– Le stérilet peut dans certaines situations être perçu comme un corps étranger par l’utérus. L’utérus peut tant bien que mal essayer « de s’en débarrasser ». Il n’est pas rare de retrouver un stérilet à un autre endroit que là où il avait été posé initialement par le gynécologue.

– Si le stérilet est mal supporté par le corps et l’utérus, ceci pourra occasionner des douleurs lombaires récurrentes et/ou des contractions utérines.

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