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En cas d’entorse fraîche, les patients ont généralement l’habitude d’aller consulter leur médecin généraliste ou parfois, directement aller aux urgences.

Il faut savoir que pour les entorses de cheville, le risque de fracture est généralement très faible ! 85 à 95 % des radiographies de cheville réalisées aux urgences reviennent sans anomalie. Je recommande donc aux patients de pouvoir consulter leur médecin traitant s’ils le peuvent. En effet, l’attente aux urgences peut être très longue (de 3 à 4 heures pour une entorse de cheville).

En cas d’entorse, vous pouvez consulter votre médecin habituel, celui-ci pourra vous prescrire une radiographie si nécessaire. Il pourra également vous prescrire de la kinésithérapie en cas d’entorse de cheville ou de genou. En effet, il est intéressant de réaliser une bonne rééducation avec un kiné afin d’éviter une éventuelle récidive d’entorse de cheville par exemple. L’ostéopathie peut être réalisée alors que l’entorse est encore fraîche ou bien à distance de cette entorse. Il n’est pas incompatible de consulter un ostéopathe pour une entorse de cheville, de poignet et/ou une entorse de coude.

Retrouvez sur : https://www.facebook.com/oosteo.fr/videos/1044940102249503/ une vidéo de Fred et Jamy de « C’est pas sorcier ». Ils vous expliquent pourquoi il est important d’aller consulter un ostéopathe en cas d’entorse de cheville.

Pour information, j’ai été le tuteur de mémoire d’un étudiant ostéopathe de 2014 à 2016, celui-ci avait alors réalisé une étude aux Urgences de Poissy, en rapport avec la prise en charge ostéopathique de l’entorse latérale de cheville. Retrouvez cette étude sur mon compte LinkedIn professionnel.

Concernant les entorses chez les enfants : il est nécessaire de prendre le maximum de précautions. Une radiographie peut être envisagée afin d’exclure toute fracture qui pourrait nuire au développement de votre enfant si celle-ci venait à passer inaperçue.

Voici les coordonnées d’une kinésithérapeute de Voisins Le Bretonneux susceptible de pouvoir vous aider au mieux en cas d’entorse : Madame MUNNIGHOFF-BERNABE Julia – 35 rue aux fleurs – 78960 – Voisins Le Bretonneux.

– Tous droits réservés à ROUSSEAU Anthony, Ostéopathe à Guyancourt (78280) –


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La névralgie pudendale correspond à la compression d’un nerf au niveau de la partie basse du bassin. Le patient pourra se plaindre de douleurs périnéales, de douleurs aux organes génitaux externes et/ou de douleurs rectales. Ces douleurs peuvent se traduire par des brûlures et/ou des décharges électriques en regard des zones précédemment citées. Elles peuvent être majorées en cas de position assise prolongée.

Le diagnostic est parfois long à se dessiner, surtout que ces zones peuvent être « taboues » pour les patients.

L’ostéopathie peut participer à améliorer le confort de vie des patients atteints par la névralgie pudendale. En effet, il est fréquent que le nerf pudendal soit sous contrainte au niveau du canal d’Alcock. Afin d’améliorer la symptomatologie du patient, l’ostéopathe pourra traiter le bassin et l’environnement en rapport.

Rappelons que le toucher rectal et vaginal sont formellement interdits en ostéopathie exclusive. Sinon, il existe également d’autres thérapeutiques telles que les médicaments et les infiltrations afin de soulager les algies pudendales des patients.

 

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En cas d’entorse fraîche, les patients ont généralement l’habitude d’aller consulter leur médecin généraliste ou parfois, directement aller aux urgences.

Il faut savoir que pour les entorses de cheville, le risque de fracture est généralement très faible ! 85 à 95 % des radiographies de cheville réalisées aux urgences reviennent sans anomalie. Je recommande donc aux patients de pouvoir consulter leur médecin traitant s’ils le peuvent. En effet, l’attente aux urgences peut être très longue (de 3 à 4 heures pour une entorse de cheville).

En cas d’entorse, vous pouvez consulter votre médecin habituel, celui-ci pourra vous prescrire une radiographie si nécessaire. Il pourra également vous prescrire de la kinésithérapie en cas d’entorse de cheville ou de genou. En effet, il est intéressant de réaliser une bonne rééducation avec un kiné afin d’éviter une éventuelle récidive d’entorse de cheville par exemple. L’ostéopathie peut être réalisée alors que l’entorse est encore fraîche ou bien à distance de cette entorse. Il n’est pas incompatible de consulter un ostéopathe pour une entorse de cheville, de poignet et/ou une entorse de coude.

Pour information, j’ai été le tuteur de mémoire d’un étudiant ostéopathe de 2014 à 2016, celui-ci avait alors réalisé une étude aux Urgences de Poissy, en rapport avec la prise en charge ostéopathique de l’entorse latérale de cheville. Retrouvez cette étude sur  LinkedIn.

Concernant les entorses chez les enfants : il est nécessaire de prendre le maximum de précautions. Une radiographie peut être envisagée afin d’exclure toute fracture qui pourrait nuire au développement de votre enfant si celle-ci venait à passer inaperçue.

 

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En cas de fibromyalgie, le patient pourra se plaindre de douleurs dans de multiples zones de son corps. C’est d’ailleurs cela qui définit la fibromyalgie.

En effet, pour poser le diagnostic de fibromyalgie, il doit exister une douleur diffuse pendant plus de 3 mois. La douleur doit être présente des deux côtés du corps (à gauche et à droite), en haut et en bas de la ceinture, ainsi qu’au niveau de la colonne vertébrale. Et il doit exister au moins 11 points différents de douleurs.

  Afin de vous donner un exemple, je vais vous citer les zones de douleurs que présentait une de mes patientes fibromyalgiques : – douleurs à la base du cou. – douleurs dans les 2 bras. – douleurs dorso-lombaires (en lien avec le diaphragme). – douleurs abdominales. – douleurs dans les 2 cuisses. – fatigue extrême (++).  

Généralement, les symptômes existent depuis de nombreuses années et le diagnostic est long à arriver. A ce jour, il n’existe pas de prise en charge thérapeutique pouvant permettre de faire disparaître tous ces symptômes. Un traitement multidisciplinaire est nécessaire afin d’améliorer la situation des patients fibromyalgiques. L’ostéopathie peut donc être associée aux autres thérapeutiques afin d’améliorer le confort de ces patients.

Le cumul des symptômes et un fort traumatisme psychique peuvent contribuer à favoriser le développement d’une fibromyalgie. Des médicaments sont généralement prescrits et un suivi psychologique peut être envisagé en cas de fibromyalgie.

 

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Généralement les patients consultent en situation aigue ou bien si leurs douleurs perdurent dans le temps. Il n’est pas rare que le traumatisme subi par le passé amène à des douleurs qui se maintiennent. Très souvent, les patients ont déjà été vus par leur médecin, réalisé une radiographie et été suivis en kinésithérapie. En cas de maintien des douleurs, ils viennent alors consulter l’ostéopathe.

 

Voici les principaux facteurs pouvant expliquer le maintien de douleurs plusieurs années après un traumatisme ou une entorse :

– Le traumatisme peut directement toucher une structure (ligament lésé, blocage articulaire, ecchymoses …) mais également amener à des blocages à distance par la tension des chaînes musculaires qui se sont contractées au moment d’un accident de voiture ou bien au moment d’une chute si nous avions cherché à éviter de tomber (verglas, cheval …).

– Il ne faut pas oublier que la posture consécutive au traumatisme va pouvoir également amener à des problèmes supplémentaires. Exemple : Je me suis tordu la cheville à droite, afin d’éviter de trop appuyer sur ma cheville droite, je vais plus porter mon poids sur le côté gauche et je vais finir par développer des douleurs de genou gauche ou bien une tendinite du tendon d’Achille à gauche.

– La cicatrisation des tissus n’est pas toujours optimale suite à un traumatisme, ceci peut également causer des troubles qui vont perdurer à distance du traumatisme. C’est pourquoi je recommande aux patients de pouvoir réaliser une rééducation par kinésithérapie en cas d’entorse de cheville ou bien en cas de lésion musculaire pour le mollet par exemple.

L’ostéopathie est vivement recommandée en cas de douleurs qui se maintiennent dans le temps : on dit de cette situation que les douleurs sont devenues chroniques. Cette chronicité engendre d’ailleurs un certain nombre de modifications pour les tissus (perte de mobilité, fibrose …) nécessitant un travail ostéopathique. N’hésitez pas à ramener vos radiographies même si celles-ci remontent à plusieurs années et même si celles-ci ne révélaient aucune anomalie.

 

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L’ostéopathie est généralement très efficace quant à la prise en charge de patients ayant subi une chute sur le coccyx. Je conseille aux patients ayant chuté sur leur coccyx de pouvoir consulter un ostéopathe, afin de normaliser les tensions du bassin et des fessiers qui auraient pu se mettre en place suite à cet incident.

Pour diminuer les douleurs et les tensions du coccyx, il n’est pas obligatoire de travailler directement le coccyx. En effet, il suffit de détendre les tensions qui s’exercent sur le coccyx. Ainsi en détendant certains muscles du bassin tels que les fessiers, il est possible de réduire les fortes tensions exercées sur le coccyx. Je vous rappelle que les techniques internes sont non autorisées en ostéopathie. Il existe d’autres techniques toutes aussi efficaces.

Voici les facteurs participant à donner des douleurs de coccyx et que l’ostéopathie peut traiter :

– Chute sur le coccyx ou chute sur les fesses.

– Suite à l’accouchement.

– Position assise prolongée.

Remarque : Le coccyx peut être dévié à cause de la chute ou à cause des tensions musculaires qui se sont créées à cause de la chute.

Il est important de travailler et de corriger les dysfonctionnements créés par la chute sur le coccyx, car en cas de non traitement, différents blocages pourront se mettre en place sur le bassin, favorisant ainsi le risque de développer des lombalgies dans le futur.

Voici quelques exemples de patients vus au cabinet pour douleurs du coccyx :

Patiente N°1 = Femme de 55 ans, psycholoque. Cette patiente est tombée dans les escaliers, sur son coccyx. La patiente précise qu’elle a des douleurs en cas de position assise ; la douleur est évaluée à 6/10. Son coccyx était dévié vers la gauche à cause d’une tension des muscles fessiers gauches. J’ai donc détendu les muscles fessiers gauches. La patiente dit se souvenir qu’elle était plutôt tombée sur la partie gauche de son coccyx d’où cette tension des muscles fessiers gauches. Les douleurs ont fini par disparaître totalement sous 8 jours.

Patiente N°2 = Patiente de 51 ans, assistante maternelle. La patiente a chuté d’un tabouret et s’est fait mal au coccyx à ce moment-là. Les douleurs existent lors de la marche et les douleurs sont évaluées à 6,5/10 depuis 15 jours, en cas de position assise. Le traitement ostéopathique a consisté à diminuer les tensions sur l’articulation sacro-coccygienne ainsi que sur certains muscles fessiers à droite. L’amélioration à 7 jours est très bonne, puisque la douleur est maintenant évaluée à 2/10 au lieu de 6,5/10.

Voici un article que j’ai rédigé très récemment sur ce sujet avec notamment le type de techniques utilisées pour des problèmes de coccyx.

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Les tensions musculaires peuvent être :

– le signe de tensions nerveuses, de stress.

– consécutives à un traumatisme (ex : chute, accident de voiture, faux mouvement…).

– liées à des mouvements répétés (ex : tennis, travail à la chaîne…).

– liées à des problèmes de posture (ex : écran d’ordinateur trop bas, clavier trop éloigné…).

– liées à un mauvais positionnement pour dormir (ex : torticolis).

 

L’ostéopathie est une thérapeutique tout à fait idéale pour tenter d’améliorer les tensions musculaires de patients trop contractés. De par ses tests et son interrogatoire, l’ostéopathe cherchera à cibler la cause de vos tensions musculaires. Ceci sera également l’occasion de pouvoir vous conseiller au mieux afin d’éviter la récidive de ces tensions musculaires.

Le chaud et les décontractants musculaires sont des alternatives supplémentaires pouvant permettre d’améliorer des spasmes musculaires.

 

Attention ! Des muscles peuvent se contracter :

– pour protéger une vertèbre qui se serait bloquée au cours d’un faux mouvement.

– pour protéger un disque qui aurait été pincé au cours d’un port de charges.

– pour protéger d’une instabilité articulaire (ex : en cas d’antélisthésis c’est-à-dire en cas de glissement antérieur d’une vertèbre devenue instable) (ex : luxation et/ou déplacement vertébral au cours d’un accident de la voie publique).

Je recommande donc aux patients de pouvoir consulter un praticien de santé afin de connaître le diagnostic précis pour leurs douleurs et ainsi pouvoir profiter d’un traitement totalement approprié à leur problématique. En effet, il n’est pas rare que les tensions musculaires viennent cacher ou protéger d’autres problèmes.

 

Voici l’exemple de quelques patients venus me consulter pour des tensions musculaires :

Exemple 1 : Patient de 24 ans, étudiant à l’ENAC. Ce patient est venu me consulter pour une douleur en regard des côtes. Le patient avait effectivement des tensions musculaires importantes pour ses muscles respiratoires. Ses tensions musculaires étaient situées au niveau de son thorax droit (douloureux). L’interrogatoire et l’auscultation pulmonaire ont permis d’identifier des anomalies au niveau du poumon droit avec un bruit totalement anormal lors de l’écoute du poumon droit. Le patient a été adressé aux urgences. Les examens réalisés là-bas ont montré qu’il s’agissait d’une embolie pulmonaire. Il s’agissait en réalité d’une urgence !

Exemple 2 : Patiente de 39 ans, DRH. La patiente est venue me consulter pour des tensions musculaires en lien avec une tendinite de son coude. Il a été remarqué que la patiente avait le bras tendu du côté où elle utilise sa souris d’ordinateur. J’ai donc conseillé à la patiente de se rapprocher le plus possible de son bureau, réduisant ainsi la distance entre son corps et la souris. Les tensions musculaires pour le coude et l’avant-bras ont été réduites par cette posture, car le coude était maintenant fléchi au lieu d’être étendu durant de longues heures. Le traitement ostéopathique ainsi que l’utilisation d’huiles essentielles ont permis d’améliorer la situation de la patiente.

Exemple 3 : Patient de 40 ans, ingénieur chez VALEO. Ce patient est venu me consulter pour des douleurs du milieu du dos (en regard de la zone dorso-lombaire). Le patient précise qu’il est très souvent avachi sur son poste de travail. Les tests ostéopathiques ont montré que cette posture prolongée au travail, contribuait à bloquer son diaphragme, provoquant ainsi les tensions connues dans son dos. Le travail ostéopathique a donc consisté à détendre le diaphragme et à corriger la posture du patient afin que ce blocage ne récidive pas de nouveau.

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L’ostéopathie permet d’améliorer les douleurs de l’appareil locomoteur aussi bien au niveau du dos qu’au niveau des articulations périphériques des membres supérieurs et inférieurs.

Voici les principaux facteurs qui peuvent donner des tendinites des membres inférieurs :

– le surentraînement sportif.

– des chaussures usagées, abimées.

– un antécédent d’entorse de cheville (non rééduquée).

– en cas de surpoids.

Voici les principales tendinites pour le membre inférieur :

– Tendinite du moyen fessier (hanche).

Tendinite du tendon d’Achille.

Syndrome de l’essuie-glace lors de la course à pieds.

– Syndrome rotulien et Osgood-Schlatter.

– Pubalgie. Retrouvez mon étude sur ce sujet sur LinkedIn.

En cas de tendinite du membre inférieur, il est possible de consulter votre médecin traitant. Celui-ci pourra vous prescrire un examen complémentaire (IRM et/ou échographie) afin de vérifier quels sont les tendons mis en cause dans vos douleurs. Le médecin pourra également vous prescrire des médicaments et/ou de la kinésithérapie.

En cas de tendinite du membre inférieur, il est intéressant de pouvoir être suivi en kinésithérapie et en ostéopathie. En effet, les douleurs ayant généralement une cause mécanique, les médicaments ne sauraient résoudre le problème mécanique à l’origine de la tendinite. Les médicaments sont surtout là pour réduire l’inflammation, permettant ainsi de réduire ou de faire parfois disparaître les douleurs.

Ce qu’il faut savoir sur les tendinites :

– Les anti-inflammatoires ne sont pas toujours nécessaires.

– Les tendinites du moyen fessier peuvent être confondues avec des douleurs du nerf sciatique (voir l’exemple 1).

– Il est généralement admis, qu’un traitement multidisciplinaire (médecin + kinésithérapie + ostéopathie) permet d’améliorer au plus vite des problèmes de tendinite.

Voici quelques exemples de patients venus me consulter pour des douleurs du membre inférieur :

Exemple 1 : Patiente de 46 ans, en recherche d’un emploi. Elle est venue me consulter en 2012 pour des douleurs chroniques de hanche gauche, avec des douleurs ressenties lors de la course à pieds. On a diagnostiqué à tort chez cette patiente, une tendinite du moyen fessier gauche. En effet, les thérapeutiques mises en place auparavant (kiné, semelles orthopédiques) n’ont pas permis d’améliorer ses douleurs. L’examen clinique réalisé en ostéopathie a permis de suspecter une possible sciatique à gauche au lieu d’une tendinite. Cette piste a été confirmée par les résultats du scanner lombaire réalisé quelques semaines après, avec l’existence d’une protrusion discale en L4/L5. La patiente est maintenant traitée pour le bon diagnostic et avec des thérapeutiques plus appropriées à son problème.

Exemple 2 : Patient de 30 ans, footballeur amateur. Il est venu me consulter en 2013 pour une tendinite du tendon infra-patellaire à gauche (tendinite du genou gauche). Le patient a été arrêté durant 6 mois consécutifs pour ses douleurs de genou gauche. Malheureusement, lors de la reprise sportive, après les 6 mois d’arrêt, la douleur a immédiatement récidivé. Un strapping a été posé durant 15 jours environ, permettant ainsi de réduire les tensions mécaniques s’exerçant sur la rotule douloureuse. Le patient a pu terminer sa saison sportive sans difficulté. Un suivi ostéopathique a ensuite été mis en place 1 fois / an afin de prévenir une éventuelle récidive de ses douleurs.

Exemple 3 : Patient de 47 ans, commercial et coureur à pieds. Le patient est venu me consulter en 2016 pour une tendinite du tendon d’Achille gauche apparue 3 mois après avoir repris la course à pieds. L’interrogatoire et les tests réalisés sur les 2 membres inférieurs ont permis de mettre en avant des séquelles d’entorse de cheville droite. Le patient avait effectivement stoppé sa course à pieds en 2015 à cause d’une entorse de cheville droite (non rééduquée). Il semblerait que le patient ait compensé ses problèmes de cheville droite en portant son poids sur la cheville gauche, d’où peut-être l’apparition de symptômes du côté gauche, 1 année après son épisode douloureux sur la cheville droite. Le traitement ostéopathique a consisté à améliorer les douleurs du pied gauche et à corriger les dysfonctionnements du pied droit encore présents 1 an après son entorse. Le traitement d’une tendinite du tendon d’Achille peut être long d’où la nécessité dans certains cas de pouvoir associer la kinésithérapie à l’ostéopathie.

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Les céphalées ou maux de tête donnent souvent lieu à une prise de médicaments afin de soulager les douleurs. Certains maux de tête peuvent être pris en charge en ostéopathie (en complément des médicaments déjà prescrits par votre médecin). En effet, il existe des céphalées d’ordre mécanique (en rapport avec des tensions musculaires du cou et/ou des trapèzes), des céphalées hormonales (en lien avec le cycle menstruel par exemple ou en lien avec la ménopause). Il a été remarqué que dans de nombreux cas de MIGRAINES, la composante hormonale pouvait favoriser ou entretenir les fortes céphalées connues par certaines patientes. Des techniques sur le foie pourraient permettre d’améliorer le drainage veineux à l’origine de céphalées hormonales et/ou de céphalées veineuses.

Il existe environ 15 types de céphalées. L’interrogatoire réalisé en début de séance par l’ostéopathe permettra de cibler vos symptômes et le type de céphalées vous concernant. Les différents tests réalisés par la suite auront pour but de cibler d’éventuels blocages mécaniques qui pourraient favoriser vos maux de tête (exemple : tensions dans les trapèzes en lien avec votre posture devant l’ordinateur). Le traitement ne fera pas forcément appel à des manipulations articulaires ou vertébrales. D’autres techniques à visée musculaire pourraient permettre de détendre les muscles favorisant l’apparition de vos maux de tête (on appelle alors ces maux de tête : céphalées de tension).

En cas d’apparition de maux de tête suite à un choc ou suite à un traumatisme crânien, il est impératif de consulter au plus vite un médecin afin d’exclure toute gravité liée au traumatisme crânien.

 

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Il est de plus en plus fréquent de retrouver des ostéopathes dans les maternités. En effet, il n’est pas rare que les mamans fassent réaliser une consultation ostéopathique à leur enfant quand on le leur propose à la maternité.

Il est également possible d’amener son enfant consulter un ostéopathe dans le mois qui suit l’accouchement. Ceci sera l’occasion d’effectuer un bilan, permettant ainsi de vérifier si des dysfonctionnements auraient pu se créer suite à l’accouchement. L’accouchement en lui-même est à l’origine de nombreuses contraintes mécaniques pour le bassin et le dos de la maman ainsi que pour le corps et la tête de l’enfant. Il n’est pas rare de retrouver des dysfonctionnements chez le nourrisson, d’autant plus, s’il y a eu l’utilisation de ventouses ou de forceps pour le sortir.

 

Voici différents motifs pouvant être pris en charge en ostéopathie chez un nourrisson :

– La plagiocéphalie ou syndrome de la tête plate.

– Régurgitations.

– Coliques.

– Troubles du sommeil.

 

1)      La plagiocéphalie

La plagiocéphalie du nourrisson peut-être prise en charge en ostéopathie. Je recommande aux parents de venir consulter dans les 3 premiers mois qui suivent l’accouchement. Il faut savoir que la plagiocéphalie est théoriquement réversible jusqu’à l’âge de 18 mois. Les résultats sont meilleurs si l’enfant est vu entre 0 et 6 mois. En effet, les fontanelles du crâne se ferment et s’ossifient définitivement au cours de 4 étapes : avec une 1ère étape à 3 mois, la 2e étape à 6 mois, la 3e à 12 mois et la 4e et dernière étape à l’âge de 18 mois, d’où la nécessité de consulter au plus vite.

 

2)      Les régurgitations du nourrisson

Concernant les reflux du nourrisson, ils sont physiologiques et normaux jusqu’à un certain âge, le tube digestif étant encore en plein développement chez votre enfant. En cas de question, vous pouvez demander l’avis d’un pédiatre, de votre médecin et éventuellement consulter un ostéopathe après l’avis favorable du médecin.

Les régurgitations du nouveau-né peuvent être dues à :

– l’immaturité du système digestif combinée à un positionnement allongé après l’allaitement ou le biberon. Les liquides remontent alors plus facilement si l’enfant est à l’horizontale.

– une sensibilité trop importante du système nerveux qui régule le système digestif. Par exemple, en cas de dysfonctionnements sur le trajet du nerf vague, ceci pourra occasionner des troubles digestifs. Ces dysfonctionnements peuvent être causés par l’accouchement et l’utilisation d’instruments (forceps, ventouses) au moment de l’accouchement. L’ostéopathe aura pour mission de normaliser les tensions qui participent à déréguler le système nerveux qui régule le système digestif.

– au lait. Il existe différents types de laits ; il peut être intéressant d’en discuter avec un pédiatre afin de voir si un lait peut mieux correspondre à votre enfant.

 

3)      Les coliques du nourrisson

Les coliques de l’enfant peuvent être directement liées au système digestif ou bien au système neurologique autonome (SNA) qui régule le système digestif (voir l’exemple N°3).

 

4)      Les troubles du sommeil

Les troubles du sommeil peuvent être provoqués par des problèmes de régurgitation. En effet, le contenu gastrique remonte plus facilement dans la gorge et dans la cavité buccale si l’enfant est en position allongée, d’autant plus s’il vient de boire son lait.

Les coliques contribuent également à pouvoir perturber le sommeil de l’enfant ainsi que le sommeil des parents ! En cas de coliques, l’enfant pourra s’exprimer par des pleurs ainsi que par un sommeil agité.

En cas de stress, l’enfant pourra avoir un moins bon sommeil. Je vais vous donner l’exemple d’un enfant que j’ai vu et pour lequel, le papa terminait son travail très tard le soir avec un retour à la maison aux alentours de 20H45. L’enfant avait beaucoup de mal à s’endormir tant qu’il n’avait pas vu son papa rentrer à la maison. Il est important d’expliquer les choses aux enfants et de les rassurer. Il est également important d’instaurer un certain rituel le soir pour que l’enfant puisse avoir ses repères avant le coucher (câlin du soir, histoire pour les plus petits, etc etc…).

 

Ce qu’il faut savoir sur la prise en charge ostéopathique du nourrisson :

– La plagiocéphalie peut être provoquée par l’accouchement en lui-même.

– Les régurgitations sont physiologiques et normales tant que le système digestif de l’enfant est encore en développement.

– les régurgitations et coliques peuvent dépendre du système digestif mais également du système nerveux qui régule le système digestif. Cela signifie que le stress peut contribuer à déclencher ou à majorer des troubles digestifs chez un  nourrisson.

– Si l’enfant a moins de 6 mois, il est nécessaire que le médecin établisse un certificat de non contre-indication.

 

Voici quelques exemples de bébés vus dernièrement au cabinet d’ostéopathie :

Exemple 1 : Enfant de 2 semaines, adressé par un médecin généraliste. Les parents me précisent qu’ils ont observé une déformation du crâne de l’enfant le jour et le lendemain de l’accouchement. C’est l’utilisation des ventouses qui avait contribué à créer cette déformation. Quand j’ai vu l’enfant 15 jours après l’accouchement, le crâne avait retrouvé une forme tout à fait normale. L’enfant a su s’adapter seul sans qu’il n’y ait eu besoin d’y apporter une correction ostéopathique. Le bilan ostéopathique a permis de montrer que tout était ok pour cet enfant.

Exemple 2 : Enfant de 1 mois ½ avec la tête aplatie en arrière à droite. La maman de cet enfant me précise que l’enfant est tout le temps tourné la tête à droite, quand il est allongé. J’ai remarqué durant la séance d’ostéopathie que cet enfant avait des blocages qui l’empêchaient de tourner la tête à gauche. Le fait d’avoir améliorer ces blocages a permis à l’enfant de mieux pouvoir tourner la tête à gauche, empêchant ainsi un positionnement prolongé en rotation droite. L’enfant a donc pu changer le positionnement de sa tête quand il était allongé et ainsi éviter d’appuyer toujours au même endroit de son crâne.

Exemple 3 : Bébé de 5 mois que ses parents m’adressent pour régurgitations. Sa mère me précise que le sommeil de son enfant est très perturbé à cause des régurgitations qui surviennent la nuit. L’enfant peut être réveillé jusqu’à 10 fois par nuit ! Suite à la première séance d’ostéopathie, l’enfant a pu réaliser 15 nuits consécutives sans être réveillé par ses régurgitations. Au cours du 1er rendez-vous d’ostéopathie, j’avais amélioré les tensions sur le passage du nerf vague. Ce traitement a été efficace car les troubles digestifs de l’enfant étaient principalement liés à du stress (et au nerf vague). A distance du 1er rendez-vous, les symptômes ont commencé à récidiver petit à petit, d’où la nécessité de revoir l’enfant pour un second rendez-vous d’ostéopathie.

Retrouvez ici une interview à laquelle j’ai participé. Cette interview concerne la prise en charge ostéopathique des femmes enceintes et des nourrissons.

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