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En cas d’entorse fraîche, les patients ont généralement l’habitude d’aller consulter leur médecin généraliste ou parfois, directement aller aux urgences.

Il faut savoir que pour les entorses de cheville, le risque de fracture est généralement très faible ! 85 à 95 % des radiographies de cheville réalisées aux urgences reviennent sans anomalie. Je recommande donc aux patients de pouvoir consulter leur médecin traitant s’ils le peuvent. En effet, l’attente aux urgences peut être très longue (de 3 à 4 heures pour une entorse de cheville).

En cas d’entorse, vous pouvez consulter votre médecin habituel, celui-ci pourra vous prescrire une radiographie si nécessaire. Il pourra également vous prescrire de la kinésithérapie en cas d’entorse de cheville ou de genou. En effet, il est intéressant de réaliser une bonne rééducation avec un kiné afin d’éviter une éventuelle récidive d’entorse de cheville par exemple. L’ostéopathie peut être réalisée alors que l’entorse est encore fraîche ou bien à distance de cette entorse. Il n’est pas incompatible de consulter un ostéopathe pour une entorse de cheville, de poignet et/ou une entorse de coude.

Retrouvez sur : https://www.facebook.com/oosteo.fr/videos/1044940102249503/ une vidéo de Fred et Jamy de « C’est pas sorcier ». Ils vous expliquent pourquoi il est important d’aller consulter un ostéopathe en cas d’entorse de cheville.

Pour information, j’ai été le tuteur de mémoire d’un étudiant ostéopathe de 2014 à 2016, celui-ci avait alors réalisé une étude aux Urgences de Poissy, en rapport avec la prise en charge ostéopathique de l’entorse latérale de cheville. Retrouvez cette étude sur mon compte LinkedIn professionnel.

Concernant les entorses chez les enfants : il est nécessaire de prendre le maximum de précautions. Une radiographie peut être envisagée afin d’exclure toute fracture qui pourrait nuire au développement de votre enfant si celle-ci venait à passer inaperçue.

Voici les coordonnées d’une kinésithérapeute de Voisins Le Bretonneux susceptible de pouvoir vous aider au mieux en cas d’entorse : Madame MUNNIGHOFF-BERNABE Julia – 35 rue aux fleurs – 78960 – Voisins Le Bretonneux.

– Tous droits réservés à ROUSSEAU Anthony, Ostéopathe à Guyancourt (78280) –


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En cas d’entorse fraîche, les patients ont généralement l’habitude d’aller consulter leur médecin généraliste ou parfois, directement aller aux urgences.

Il faut savoir que pour les entorses de cheville, le risque de fracture est généralement très faible ! 85 à 95 % des radiographies de cheville réalisées aux urgences reviennent sans anomalie. Je recommande donc aux patients de pouvoir consulter leur médecin traitant s’ils le peuvent. En effet, l’attente aux urgences peut être très longue (de 3 à 4 heures pour une entorse de cheville).

En cas d’entorse, vous pouvez consulter votre médecin habituel, celui-ci pourra vous prescrire une radiographie si nécessaire. Il pourra également vous prescrire de la kinésithérapie en cas d’entorse de cheville ou de genou. En effet, il est intéressant de réaliser une bonne rééducation avec un kiné afin d’éviter une éventuelle récidive d’entorse de cheville par exemple. L’ostéopathie peut être réalisée alors que l’entorse est encore fraîche ou bien à distance de cette entorse. Il n’est pas incompatible de consulter un ostéopathe pour une entorse de cheville, de poignet et/ou une entorse de coude.

Pour information, j’ai été le tuteur de mémoire d’un étudiant ostéopathe de 2014 à 2016, celui-ci avait alors réalisé une étude aux Urgences de Poissy, en rapport avec la prise en charge ostéopathique de l’entorse latérale de cheville. Retrouvez cette étude sur  LinkedIn.

Concernant les entorses chez les enfants : il est nécessaire de prendre le maximum de précautions. Une radiographie peut être envisagée afin d’exclure toute fracture qui pourrait nuire au développement de votre enfant si celle-ci venait à passer inaperçue.

 

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Généralement les patients consultent en situation aigue ou bien si leurs douleurs perdurent dans le temps. Il n’est pas rare que le traumatisme subi par le passé amène à des douleurs qui se maintiennent. Très souvent, les patients ont déjà été vus par leur médecin, réalisé une radiographie et été suivis en kinésithérapie. En cas de maintien des douleurs, ils viennent alors consulter l’ostéopathe.

 

Voici les principaux facteurs pouvant expliquer le maintien de douleurs plusieurs années après un traumatisme ou une entorse :

– Le traumatisme peut directement toucher une structure (ligament lésé, blocage articulaire, ecchymoses …) mais également amener à des blocages à distance par la tension des chaînes musculaires qui se sont contractées au moment d’un accident de voiture ou bien au moment d’une chute si nous avions cherché à éviter de tomber (verglas, cheval …).

– Il ne faut pas oublier que la posture consécutive au traumatisme va pouvoir également amener à des problèmes supplémentaires. Exemple : Je me suis tordu la cheville à droite, afin d’éviter de trop appuyer sur ma cheville droite, je vais plus porter mon poids sur le côté gauche et je vais finir par développer des douleurs de genou gauche ou bien une tendinite du tendon d’Achille à gauche.

– La cicatrisation des tissus n’est pas toujours optimale suite à un traumatisme, ceci peut également causer des troubles qui vont perdurer à distance du traumatisme. C’est pourquoi je recommande aux patients de pouvoir réaliser une rééducation par kinésithérapie en cas d’entorse de cheville ou bien en cas de lésion musculaire pour le mollet par exemple.

L’ostéopathie est vivement recommandée en cas de douleurs qui se maintiennent dans le temps : on dit de cette situation que les douleurs sont devenues chroniques. Cette chronicité engendre d’ailleurs un certain nombre de modifications pour les tissus (perte de mobilité, fibrose …) nécessitant un travail ostéopathique. N’hésitez pas à ramener vos radiographies même si celles-ci remontent à plusieurs années et même si celles-ci ne révélaient aucune anomalie.

 

– Tous droits réservés à ROUSSEAU Anthony, Ostéopathe à Guyancourt (78280) –


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L’ostéopathie permet d’améliorer les douleurs de l’appareil locomoteur aussi bien au niveau du dos qu’au niveau des articulations périphériques des membres supérieurs et inférieurs.

Voici les principaux facteurs qui peuvent donner des tendinites des membres inférieurs :

– le surentraînement sportif.

– des chaussures usagées, abimées.

– un antécédent d’entorse de cheville (non rééduquée).

– en cas de surpoids.

Voici les principales tendinites pour le membre inférieur :

– Tendinite du moyen fessier (hanche).

Tendinite du tendon d’Achille.

Syndrome de l’essuie-glace lors de la course à pieds.

– Syndrome rotulien et Osgood-Schlatter.

– Pubalgie. Retrouvez mon étude sur ce sujet sur LinkedIn.

En cas de tendinite du membre inférieur, il est possible de consulter votre médecin traitant. Celui-ci pourra vous prescrire un examen complémentaire (IRM et/ou échographie) afin de vérifier quels sont les tendons mis en cause dans vos douleurs. Le médecin pourra également vous prescrire des médicaments et/ou de la kinésithérapie.

En cas de tendinite du membre inférieur, il est intéressant de pouvoir être suivi en kinésithérapie et en ostéopathie. En effet, les douleurs ayant généralement une cause mécanique, les médicaments ne sauraient résoudre le problème mécanique à l’origine de la tendinite. Les médicaments sont surtout là pour réduire l’inflammation, permettant ainsi de réduire ou de faire parfois disparaître les douleurs.

Ce qu’il faut savoir sur les tendinites :

– Les anti-inflammatoires ne sont pas toujours nécessaires.

– Les tendinites du moyen fessier peuvent être confondues avec des douleurs du nerf sciatique (voir l’exemple 1).

– Il est généralement admis, qu’un traitement multidisciplinaire (médecin + kinésithérapie + ostéopathie) permet d’améliorer au plus vite des problèmes de tendinite.

Voici quelques exemples de patients venus me consulter pour des douleurs du membre inférieur :

Exemple 1 : Patiente de 46 ans, en recherche d’un emploi. Elle est venue me consulter en 2012 pour des douleurs chroniques de hanche gauche, avec des douleurs ressenties lors de la course à pieds. On a diagnostiqué à tort chez cette patiente, une tendinite du moyen fessier gauche. En effet, les thérapeutiques mises en place auparavant (kiné, semelles orthopédiques) n’ont pas permis d’améliorer ses douleurs. L’examen clinique réalisé en ostéopathie a permis de suspecter une possible sciatique à gauche au lieu d’une tendinite. Cette piste a été confirmée par les résultats du scanner lombaire réalisé quelques semaines après, avec l’existence d’une protrusion discale en L4/L5. La patiente est maintenant traitée pour le bon diagnostic et avec des thérapeutiques plus appropriées à son problème.

Exemple 2 : Patient de 30 ans, footballeur amateur. Il est venu me consulter en 2013 pour une tendinite du tendon infra-patellaire à gauche (tendinite du genou gauche). Le patient a été arrêté durant 6 mois consécutifs pour ses douleurs de genou gauche. Malheureusement, lors de la reprise sportive, après les 6 mois d’arrêt, la douleur a immédiatement récidivé. Un strapping a été posé durant 15 jours environ, permettant ainsi de réduire les tensions mécaniques s’exerçant sur la rotule douloureuse. Le patient a pu terminer sa saison sportive sans difficulté. Un suivi ostéopathique a ensuite été mis en place 1 fois / an afin de prévenir une éventuelle récidive de ses douleurs.

Exemple 3 : Patient de 47 ans, commercial et coureur à pieds. Le patient est venu me consulter en 2016 pour une tendinite du tendon d’Achille gauche apparue 3 mois après avoir repris la course à pieds. L’interrogatoire et les tests réalisés sur les 2 membres inférieurs ont permis de mettre en avant des séquelles d’entorse de cheville droite. Le patient avait effectivement stoppé sa course à pieds en 2015 à cause d’une entorse de cheville droite (non rééduquée). Il semblerait que le patient ait compensé ses problèmes de cheville droite en portant son poids sur la cheville gauche, d’où peut-être l’apparition de symptômes du côté gauche, 1 année après son épisode douloureux sur la cheville droite. Le traitement ostéopathique a consisté à améliorer les douleurs du pied gauche et à corriger les dysfonctionnements du pied droit encore présents 1 an après son entorse. Le traitement d’une tendinite du tendon d’Achille peut être long d’où la nécessité dans certains cas de pouvoir associer la kinésithérapie à l’ostéopathie.

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Il est de plus en plus fréquent de retrouver des ostéopathes dans les maternités. En effet, il n’est pas rare que les mamans fassent réaliser une consultation ostéopathique à leur enfant quand on le leur propose à la maternité.

Il est également possible d’amener son enfant consulter un ostéopathe dans le mois qui suit l’accouchement. Ceci sera l’occasion d’effectuer un bilan, permettant ainsi de vérifier si des dysfonctionnements auraient pu se créer suite à l’accouchement. L’accouchement en lui-même est à l’origine de nombreuses contraintes mécaniques pour le bassin et le dos de la maman ainsi que pour le corps et la tête de l’enfant. Il n’est pas rare de retrouver des dysfonctionnements chez le nourrisson, d’autant plus, s’il y a eu l’utilisation de ventouses ou de forceps pour le sortir.

 

Voici différents motifs pouvant être pris en charge en ostéopathie chez un nourrisson :

– La plagiocéphalie ou syndrome de la tête plate.

– Régurgitations.

– Coliques.

– Troubles du sommeil.

 

1)      La plagiocéphalie

La plagiocéphalie du nourrisson peut-être prise en charge en ostéopathie. Je recommande aux parents de venir consulter dans les 3 premiers mois qui suivent l’accouchement. Il faut savoir que la plagiocéphalie est théoriquement réversible jusqu’à l’âge de 18 mois. Les résultats sont meilleurs si l’enfant est vu entre 0 et 6 mois. En effet, les fontanelles du crâne se ferment et s’ossifient définitivement au cours de 4 étapes : avec une 1ère étape à 3 mois, la 2e étape à 6 mois, la 3e à 12 mois et la 4e et dernière étape à l’âge de 18 mois, d’où la nécessité de consulter au plus vite.

 

2)      Les régurgitations du nourrisson

Concernant les reflux du nourrisson, ils sont physiologiques et normaux jusqu’à un certain âge, le tube digestif étant encore en plein développement chez votre enfant. En cas de question, vous pouvez demander l’avis d’un pédiatre, de votre médecin et éventuellement consulter un ostéopathe après l’avis favorable du médecin.

Les régurgitations du nouveau-né peuvent être dues à :

– l’immaturité du système digestif combinée à un positionnement allongé après l’allaitement ou le biberon. Les liquides remontent alors plus facilement si l’enfant est à l’horizontale.

– une sensibilité trop importante du système nerveux qui régule le système digestif. Par exemple, en cas de dysfonctionnements sur le trajet du nerf vague, ceci pourra occasionner des troubles digestifs. Ces dysfonctionnements peuvent être causés par l’accouchement et l’utilisation d’instruments (forceps, ventouses) au moment de l’accouchement. L’ostéopathe aura pour mission de normaliser les tensions qui participent à déréguler le système nerveux qui régule le système digestif.

– au lait. Il existe différents types de laits ; il peut être intéressant d’en discuter avec un pédiatre afin de voir si un lait peut mieux correspondre à votre enfant.

 

3)      Les coliques du nourrisson

Les coliques de l’enfant peuvent être directement liées au système digestif ou bien au système neurologique autonome (SNA) qui régule le système digestif (voir l’exemple N°3).

 

4)      Les troubles du sommeil

Les troubles du sommeil peuvent être provoqués par des problèmes de régurgitation. En effet, le contenu gastrique remonte plus facilement dans la gorge et dans la cavité buccale si l’enfant est en position allongée, d’autant plus s’il vient de boire son lait.

Les coliques contribuent également à pouvoir perturber le sommeil de l’enfant ainsi que le sommeil des parents ! En cas de coliques, l’enfant pourra s’exprimer par des pleurs ainsi que par un sommeil agité.

En cas de stress, l’enfant pourra avoir un moins bon sommeil. Je vais vous donner l’exemple d’un enfant que j’ai vu et pour lequel, le papa terminait son travail très tard le soir avec un retour à la maison aux alentours de 20H45. L’enfant avait beaucoup de mal à s’endormir tant qu’il n’avait pas vu son papa rentrer à la maison. Il est important d’expliquer les choses aux enfants et de les rassurer. Il est également important d’instaurer un certain rituel le soir pour que l’enfant puisse avoir ses repères avant le coucher (câlin du soir, histoire pour les plus petits, etc etc…).

 

Ce qu’il faut savoir sur la prise en charge ostéopathique du nourrisson :

– La plagiocéphalie peut être provoquée par l’accouchement en lui-même.

– Les régurgitations sont physiologiques et normales tant que le système digestif de l’enfant est encore en développement.

– les régurgitations et coliques peuvent dépendre du système digestif mais également du système nerveux qui régule le système digestif. Cela signifie que le stress peut contribuer à déclencher ou à majorer des troubles digestifs chez un  nourrisson.

– Si l’enfant a moins de 6 mois, il est nécessaire que le médecin établisse un certificat de non contre-indication.

 

Voici quelques exemples de bébés vus dernièrement au cabinet d’ostéopathie :

Exemple 1 : Enfant de 2 semaines, adressé par un médecin généraliste. Les parents me précisent qu’ils ont observé une déformation du crâne de l’enfant le jour et le lendemain de l’accouchement. C’est l’utilisation des ventouses qui avait contribué à créer cette déformation. Quand j’ai vu l’enfant 15 jours après l’accouchement, le crâne avait retrouvé une forme tout à fait normale. L’enfant a su s’adapter seul sans qu’il n’y ait eu besoin d’y apporter une correction ostéopathique. Le bilan ostéopathique a permis de montrer que tout était ok pour cet enfant.

Exemple 2 : Enfant de 1 mois ½ avec la tête aplatie en arrière à droite. La maman de cet enfant me précise que l’enfant est tout le temps tourné la tête à droite, quand il est allongé. J’ai remarqué durant la séance d’ostéopathie que cet enfant avait des blocages qui l’empêchaient de tourner la tête à gauche. Le fait d’avoir améliorer ces blocages a permis à l’enfant de mieux pouvoir tourner la tête à gauche, empêchant ainsi un positionnement prolongé en rotation droite. L’enfant a donc pu changer le positionnement de sa tête quand il était allongé et ainsi éviter d’appuyer toujours au même endroit de son crâne.

Exemple 3 : Bébé de 5 mois que ses parents m’adressent pour régurgitations. Sa mère me précise que le sommeil de son enfant est très perturbé à cause des régurgitations qui surviennent la nuit. L’enfant peut être réveillé jusqu’à 10 fois par nuit ! Suite à la première séance d’ostéopathie, l’enfant a pu réaliser 15 nuits consécutives sans être réveillé par ses régurgitations. Au cours du 1er rendez-vous d’ostéopathie, j’avais amélioré les tensions sur le passage du nerf vague. Ce traitement a été efficace car les troubles digestifs de l’enfant étaient principalement liés à du stress (et au nerf vague). A distance du 1er rendez-vous, les symptômes ont commencé à récidiver petit à petit, d’où la nécessité de revoir l’enfant pour un second rendez-vous d’ostéopathie.

Retrouvez ici une interview à laquelle j’ai participé. Cette interview concerne la prise en charge ostéopathique des femmes enceintes et des nourrissons.

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Les Vertiges Paroxystiques Positionnels Bénins (VPPB) correspondent à un type de vertiges que l’ostéopathie peut prendre en charge. Ces vertiges surviennent généralement quand le patient change de positionnement, typiquement quand celui-ci cherche à se relever d’une position allongée ou bien, si celui-ci tourne la tête alors qu’il est allongé ou en station verticale.

 

Voici les différentes causes pouvant amener à des vertiges bénins :

– déshydratation.

– fatigue.

– dérèglements au niveau de la mâchoire. En cas d’hyperpression d’un côté, cela pourra également dérégler l’équilibre du patient par hyperpression dans l’os temporal qui loge l’oreille interne (= organe de l’équilibre).

– dysfonctionnements des vertèbres cervicales supérieures.

– en cas de dysfonctionnements de l’oreille interne, avec un ou plusieurs cristaux qui se sont bloqués. Dans cette situation, il est recommandé de consulter un ORL qui pourra effectuer une manoeuvre très spécifique afin de normaliser ce dysfonctionnement. On l’appelle Manoeuvre d’EPLEY : https://www.youtube.com/watch?v=NQr7MKJBAJY).

– en cas de stress émotionnel fort (ex : rupture amoureuse, décès…).

 

Il est nécessaire de consulter un médecin si vos vertiges :

– font suite à un accident.

– provoquent des vomissements.

– s’ils s’associent à de la fièvre.

– s’ils s’associent à des troubles de l’audition.

– sont provoqués par : un virus, un neurinome du VIII, l’hypertension artérielle…

 

Voici quelques exemples de patientes venues me consulter pour des vertiges bénins :

Exemple 1 : Patiente de 50 ans, comptable. La patiente est venue me consulter début Janvier 2016 pour des vertiges. La patiente avait d’abord consulté son médecin généraliste qui avait exclu tout signe de gravité. Son médecin lui a donné son feu vert pour venir me voir en ostéopathie. La patiente précise qu’elle a développé des vertiges après avoir appris durant les vacances de Noël 2015 que son compagnon l’a laissée tomber. La consultation ostéopathique a consisté à détendre les zones du corps qui avaient été mises sous tension à cause de ce stress émotionnel. C’est en travaillant le foie, que j’ai pu détendre au mieux la patiente. Les vertiges ont été améliorés progressivement dans les jours qui ont suivi cette séance.

Exemple 2 : Patiente de 33 ans, assistante commerciale. La patiente est venue me consulter un lundi du mois de Juin 2015. La patiente a ressenti des vertiges la veille alors qu’elle avait bien profité du soleil dans son jardin. En discutant avec la patiente, celle-ci m’a expliqué avoir très peu bu durant le dimanche alors que le soleil avait tapé fort. La séance d’ostéopathie n’a pas été aussi efficace que pour d’autres personnes car cette personne était en déshydratation.

 

Ce qu’il faut savoir sur les vertiges :

– l’une des causes principales de vertiges bénins est un problème d’oreille interne. Je préconise aux patients de pouvoir consulter leur médecin traitant et/ou un ORL avant de venir consulter un ostéopathe pour ce type de motif. Le médicament tanganil est généralement très efficace pour ce type de vertiges. 

– en cas de fatigue importante et/ou de stress émotionnel important, il sera + facile de déclencher des vertiges. Dans ces cas-là, le foie peut participer à déclencher ces vertiges. Pour améliorer ce type de vertiges, l’ostéopathe pourra drainer le foie.

– certains vertiges peuvent être provoqués par des dysfonctionnements des cervicales hautes et/ou des dysfonctionnements de mobilité de la mâchoire. Dans ces 2 cas, les vertiges peuvent être améliorés par un ostéopathe.

 

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Concernant les reflux du nourrisson, ils sont physiologiques et normaux jusqu’à un certain âge, le tube digestif étant encore en plein développement chez votre enfant. En cas de question, vous pouvez demander l’avis d’un pédiatre, de votre médecin et éventuellement consulter un ostéopathe après l’avis favorable du médecin.


Les régurgitations du nouveau-né peuvent être dues à :

– l’immaturité du système digestif combinée à un positionnement allongé après l’allaitement ou le biberon. Les liquides remontent alors plus facilement si l’enfant est à l’horizontale.

– une sensibilité trop importante du système nerveux qui régule le système digestif. Par exemple, en cas de dysfonctionnements sur le trajet du nerf vague, ceci pourra occasionner des troubles digestifs. Ces dysfonctionnements peuvent être causés par l’accouchement et l’utilisation d’instruments (forceps, ventouses) au moment de l’accouchement. L’ostéopathe aura pour mission de normaliser les tensions qui participent à déréguler le système nerveux qui régule le système digestif.

– au lait. Il existe différents types de laits ; il peut être intéressant d’en discuter avec un pédiatre afin de voir si un lait peut mieux correspondre à votre enfant.


Voici l’exemple d’un bébé vu en ostéopathie pour régurgitations :

Exemple 1 : Bébé de 5 mois que ses parents m’adressent pour régurgitations. Sa mère me précise que le sommeil de son enfant est très perturbé à cause de ses régurgitations qui surviennent la nuit. L’enfant peut être réveillé jusqu’à 10 fois par nuit ! Suite à la première séance d’ostéopathie, l’enfant a pu réaliser 15 nuits consécutives sans être réveillé par ses régurgitations. Au cours du 1er rendez-vous d’ostéopathie, j’avais amélioré les tensions sur le passage du nerf vague. Ce traitement a été efficace car les troubles digestifs de l’enfant étaient principalement liés à du stress (et au nerf vague). A distance du 1er rendez-vous, les symptômes ont commencé à récidiver petit à petit, d’où la nécessité de revoir l’enfant pour un second rendez-vous d’ostéopathie.

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En cas de dépression, le patient est généralement suivi par un médecin et un psychologue ou un psychiatre. Il est possible dans ce contexte de mettre en place un traitement anti-dépresseur ainsi qu’un suivi psychologique. Le suivi médical et psychologique est essentiel dans cette situation.

Cependant, n’oublions pas que la dépression n’amène pas seulement à une détresse psychologique (tristesse, perte de motivation, inhibition…). La dépression peut également contribuer à l’apparition de douleurs variées ainsi qu’à la perte de lien avec son corps. De nombreuses thérapies complémentaires dont l’ostéopathie fait partie, peuvent permettre au patient de retrouver le lien avec son corps. J’ai remarqué que les patients qui étaient suivis en ostéopathie obtenaient un bénéfice avec cette prise en charge supplémentaire.

J’ai également souvent remarqué que le foie est très souvent dysfonctionnel en cas de dépression. Est-ce là, la cause de la dépression ou bien la conséquence d’une longue prise d’anti-dépresseurs ? Dans tous les cas, il paraît opportun de pouvoir décongestionner le foie en réalisant un pompage mécanique de cet organe. Pour rappel, le foie participe à détoxifier le corps, c’est lui qui contribue à éliminer les déchets du corps. L’excès d’hormones, les médicaments sont des déchets que le corps doit éliminer après leur utilisation. C’est d’ailleurs peut-être l’excès d’hormones au cours de la grossesse, de l’accouchement et/ou de l’allaitement qui contribuent au baby blues et à la dépression du post-partum.En cas de congestion hépatique, la détoxification sera inefficace ou diminuée, d’où l’utilité de venir travailler le foie en ostéopathie.

Je recommande aux patients souffrant de dépression de pouvoir être accompagné par un thérapeute manuel. Ceci se fera bien évidemment en complément des autres thérapeutiques habituelles. L’ostéopathie ne saurait résoudre à elle seule, un trouble dépressif.

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Le patient souffrant de dépression est généralement suivi par un médecin et un psychologue ou un psychiatre. Il est fréquent que le patient puisse bénéficier d’un traitement antidépresseur ainsi que d’une prise en charge psychologique afin de traiter au mieux son syndrome dépressif.

Il est intéressant de noter, que la dépression n’amène pas uniquement à une détresse psychologique (avec de la tristesse, une perte de motivation et de l’inhibition …) mais également à des douleurs variées ainsi qu’à une perte de rapport à son corps. Les thérapies complémentaires dont l’ostéopathie fait partie, permettent de recréer le lien entre le patient et son corps. Les patients suivis en ostéopathie, en complément du médecin et du psychologue, ont pu noter un bénéfice supplémentaire en consultant un thérapeute manuel.

Je remarque régulièrement que les patients en situation de dépression ont une congestion du foie. Est-ce là, la cause de la dépression ou bien la conséquence d’une prise prolongée d’antidépresseurs ? Ce qui est certain,  c’est qu’il est opportun de venir décongestionner le foie en ostéopathie, en utilisant des techniques de pompage sur le foie. En effet, le foie a pour rôle de détoxifier le corps de ses déchets (hormones en excès, médicaments …). Au cas où le foie serait congestionné et dysfonctionnerait, la détoxification pourrait alors être inefficace. D’où la nécessité de travailler le foie dans de telles circonstances. On pourrait d’ailleurs se demander, si la dépression du post-partum pourrait être en lien avec l’excès d’hormones de la grossesse, de l’accouchement et/ou de la phase d’allaitement ?

Je recommande donc aux patients en situation de dépression de se faire accompagner par un médecin ainsi que par un psychologue. L’ostéopathie est également intéressante à intégrer dans la prise en charge multidisciplinaire de la dépression.

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En cas de lumbago, le patient peut directement consulter un ostéopathe sans nécessairement avoir consulté un médecin auparavant. L’ostéopathe aura pour mission d’identifier l’origine des douleurs du patient (cause musculaire ? cause articulaire ? cause discale ?). L’ostéopathe réalisera différents tests afin d’identifier la cause des douleurs du patient.

Il est recommandé d’amener les examens complémentaires déjà réalisés par le passé pour le dos (arthrose ? pincement discal ? hernie discale ?).

Selon la cause des douleurs, l’ostéopathe adaptera ses techniques afin d’améliorer la situation douloureuse de son patient. En cas de symptomatologie discale, votre ostéopathe ne prendra aucun risque, il adaptera ses techniques afin d’optimiser vos chances de guérison. S’il le juge nécessaire, l’ostéopathe vous établira un courrier médical à remettre à votre médecin en cas de douleur discale ne pouvant être améliorée par des manipulations ostéopathiques (exemple : certaines sciatiques provoquées par la compression du nerf sciatique au niveau d’un disque intervertébral lombaire).

Pour informations :

– Il n’est pas obligatoire d’avoir réalisé des radios du dos avant de consulter un ostéopathe. Lors de votre visite chez un ostéopathe, il est toutefois conseillé de ramener TOUS les examens complémentaires déjà réalisés par le passé.

– L’arthrose n’est pas une contre-indication à la manipulation ostéopathique.

– L’existence de pincements discaux et/ou d’hernies discales n’est pas une contre-indication à la prise en charge par un ostéopathe. Je recommande cependant d’éviter toutes techniques de manipulation qui pourraient mettre en jeu les disques douloureux. D’autres techniques peuvent être utilisées autrement, sans mobiliser la zone du disque.

– Les anti-inflammatoires sont efficaces si seulement si, la douleur revêt un caractère inflammatoire (ex : en cas de pincement discal). En cas de contracture musculaire, les anti-inflammatoires ne sont pas spécifiques au traitement de cette cause douloureuse.

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