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La névralgie pudendale correspond à la compression d’un nerf au niveau de la partie basse du bassin. Le patient pourra se plaindre de douleurs périnéales, de douleurs aux organes génitaux externes et/ou de douleurs rectales. Ces douleurs peuvent se traduire par des brûlures et/ou des décharges électriques en regard des zones précédemment citées. Elles peuvent être majorées en cas de position assise prolongée.

Le diagnostic est parfois long à se dessiner, surtout que ces zones peuvent être « taboues » pour les patients.

L’ostéopathie peut participer à améliorer le confort de vie des patients atteints par la névralgie pudendale. En effet, il est fréquent que le nerf pudendal soit sous contrainte au niveau du canal d’Alcock. Afin d’améliorer la symptomatologie du patient, l’ostéopathe pourra traiter le bassin et l’environnement en rapport.

Rappelons que le toucher rectal et vaginal sont formellement interdits en ostéopathie exclusive. Sinon, il existe également d’autres thérapeutiques telles que les médicaments et les infiltrations afin de soulager les algies pudendales des patients.

 

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En cas de fibromyalgie, le patient pourra se plaindre de douleurs dans de multiples zones de son corps. C’est d’ailleurs cela qui définit la fibromyalgie.

En effet, pour poser le diagnostic de fibromyalgie, il doit exister une douleur diffuse pendant plus de 3 mois. La douleur doit être présente des deux côtés du corps (à gauche et à droite), en haut et en bas de la ceinture, ainsi qu’au niveau de la colonne vertébrale. Et il doit exister au moins 11 points différents de douleurs.

  Afin de vous donner un exemple, je vais vous citer les zones de douleurs que présentait une de mes patientes fibromyalgiques : – douleurs à la base du cou. – douleurs dans les 2 bras. – douleurs dorso-lombaires (en lien avec le diaphragme). – douleurs abdominales. – douleurs dans les 2 cuisses. – fatigue extrême (++).  

Généralement, les symptômes existent depuis de nombreuses années et le diagnostic est long à arriver. A ce jour, il n’existe pas de prise en charge thérapeutique pouvant permettre de faire disparaître tous ces symptômes. Un traitement multidisciplinaire est nécessaire afin d’améliorer la situation des patients fibromyalgiques. L’ostéopathie peut donc être associée aux autres thérapeutiques afin d’améliorer le confort de ces patients.

Le cumul des symptômes et un fort traumatisme psychique peuvent contribuer à favoriser le développement d’une fibromyalgie. Des médicaments sont généralement prescrits et un suivi psychologique peut être envisagé en cas de fibromyalgie.

 

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L’ostéopathie permet d’améliorer les douleurs de l’appareil locomoteur aussi bien au niveau du dos qu’au niveau des articulations périphériques des membres supérieurs et inférieurs.

Voici les principaux facteurs qui peuvent donner des tendinites des membres inférieurs :

– le surentraînement sportif.

– des chaussures usagées, abimées.

– un antécédent d’entorse de cheville (non rééduquée).

– en cas de surpoids.

Voici les principales tendinites pour le membre inférieur :

– Tendinite du moyen fessier (hanche).

Tendinite du tendon d’Achille.

Syndrome de l’essuie-glace lors de la course à pieds.

– Syndrome rotulien et Osgood-Schlatter.

– Pubalgie. Retrouvez mon étude sur ce sujet sur LinkedIn.

En cas de tendinite du membre inférieur, il est possible de consulter votre médecin traitant. Celui-ci pourra vous prescrire un examen complémentaire (IRM et/ou échographie) afin de vérifier quels sont les tendons mis en cause dans vos douleurs. Le médecin pourra également vous prescrire des médicaments et/ou de la kinésithérapie.

En cas de tendinite du membre inférieur, il est intéressant de pouvoir être suivi en kinésithérapie et en ostéopathie. En effet, les douleurs ayant généralement une cause mécanique, les médicaments ne sauraient résoudre le problème mécanique à l’origine de la tendinite. Les médicaments sont surtout là pour réduire l’inflammation, permettant ainsi de réduire ou de faire parfois disparaître les douleurs.

Ce qu’il faut savoir sur les tendinites :

– Les anti-inflammatoires ne sont pas toujours nécessaires.

– Les tendinites du moyen fessier peuvent être confondues avec des douleurs du nerf sciatique (voir l’exemple 1).

– Il est généralement admis, qu’un traitement multidisciplinaire (médecin + kinésithérapie + ostéopathie) permet d’améliorer au plus vite des problèmes de tendinite.

Voici quelques exemples de patients venus me consulter pour des douleurs du membre inférieur :

Exemple 1 : Patiente de 46 ans, en recherche d’un emploi. Elle est venue me consulter en 2012 pour des douleurs chroniques de hanche gauche, avec des douleurs ressenties lors de la course à pieds. On a diagnostiqué à tort chez cette patiente, une tendinite du moyen fessier gauche. En effet, les thérapeutiques mises en place auparavant (kiné, semelles orthopédiques) n’ont pas permis d’améliorer ses douleurs. L’examen clinique réalisé en ostéopathie a permis de suspecter une possible sciatique à gauche au lieu d’une tendinite. Cette piste a été confirmée par les résultats du scanner lombaire réalisé quelques semaines après, avec l’existence d’une protrusion discale en L4/L5. La patiente est maintenant traitée pour le bon diagnostic et avec des thérapeutiques plus appropriées à son problème.

Exemple 2 : Patient de 30 ans, footballeur amateur. Il est venu me consulter en 2013 pour une tendinite du tendon infra-patellaire à gauche (tendinite du genou gauche). Le patient a été arrêté durant 6 mois consécutifs pour ses douleurs de genou gauche. Malheureusement, lors de la reprise sportive, après les 6 mois d’arrêt, la douleur a immédiatement récidivé. Un strapping a été posé durant 15 jours environ, permettant ainsi de réduire les tensions mécaniques s’exerçant sur la rotule douloureuse. Le patient a pu terminer sa saison sportive sans difficulté. Un suivi ostéopathique a ensuite été mis en place 1 fois / an afin de prévenir une éventuelle récidive de ses douleurs.

Exemple 3 : Patient de 47 ans, commercial et coureur à pieds. Le patient est venu me consulter en 2016 pour une tendinite du tendon d’Achille gauche apparue 3 mois après avoir repris la course à pieds. L’interrogatoire et les tests réalisés sur les 2 membres inférieurs ont permis de mettre en avant des séquelles d’entorse de cheville droite. Le patient avait effectivement stoppé sa course à pieds en 2015 à cause d’une entorse de cheville droite (non rééduquée). Il semblerait que le patient ait compensé ses problèmes de cheville droite en portant son poids sur la cheville gauche, d’où peut-être l’apparition de symptômes du côté gauche, 1 année après son épisode douloureux sur la cheville droite. Le traitement ostéopathique a consisté à améliorer les douleurs du pied gauche et à corriger les dysfonctionnements du pied droit encore présents 1 an après son entorse. Le traitement d’une tendinite du tendon d’Achille peut être long d’où la nécessité dans certains cas de pouvoir associer la kinésithérapie à l’ostéopathie.

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Les céphalées ou maux de tête donnent souvent lieu à une prise de médicaments afin de soulager les douleurs. Certains maux de tête peuvent être pris en charge en ostéopathie (en complément des médicaments déjà prescrits par votre médecin). En effet, il existe des céphalées d’ordre mécanique (en rapport avec des tensions musculaires du cou et/ou des trapèzes), des céphalées hormonales (en lien avec le cycle menstruel par exemple ou en lien avec la ménopause). Il a été remarqué que dans de nombreux cas de MIGRAINES, la composante hormonale pouvait favoriser ou entretenir les fortes céphalées connues par certaines patientes. Des techniques sur le foie pourraient permettre d’améliorer le drainage veineux à l’origine de céphalées hormonales et/ou de céphalées veineuses.

Il existe environ 15 types de céphalées. L’interrogatoire réalisé en début de séance par l’ostéopathe permettra de cibler vos symptômes et le type de céphalées vous concernant. Les différents tests réalisés par la suite auront pour but de cibler d’éventuels blocages mécaniques qui pourraient favoriser vos maux de tête (exemple : tensions dans les trapèzes en lien avec votre posture devant l’ordinateur). Le traitement ne fera pas forcément appel à des manipulations articulaires ou vertébrales. D’autres techniques à visée musculaire pourraient permettre de détendre les muscles favorisant l’apparition de vos maux de tête (on appelle alors ces maux de tête : céphalées de tension).

En cas d’apparition de maux de tête suite à un choc ou suite à un traumatisme crânien, il est impératif de consulter au plus vite un médecin afin d’exclure toute gravité liée au traumatisme crânien.

 

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En cas de dépression, le patient est généralement suivi par un médecin et un psychologue ou un psychiatre. Il est possible dans ce contexte de mettre en place un traitement anti-dépresseur ainsi qu’un suivi psychologique. Le suivi médical et psychologique est essentiel dans cette situation.

Cependant, n’oublions pas que la dépression n’amène pas seulement à une détresse psychologique (tristesse, perte de motivation, inhibition…). La dépression peut également contribuer à l’apparition de douleurs variées ainsi qu’à la perte de lien avec son corps. De nombreuses thérapies complémentaires dont l’ostéopathie fait partie, peuvent permettre au patient de retrouver le lien avec son corps. J’ai remarqué que les patients qui étaient suivis en ostéopathie obtenaient un bénéfice avec cette prise en charge supplémentaire.

J’ai également souvent remarqué que le foie est très souvent dysfonctionnel en cas de dépression. Est-ce là, la cause de la dépression ou bien la conséquence d’une longue prise d’anti-dépresseurs ? Dans tous les cas, il paraît opportun de pouvoir décongestionner le foie en réalisant un pompage mécanique de cet organe. Pour rappel, le foie participe à détoxifier le corps, c’est lui qui contribue à éliminer les déchets du corps. L’excès d’hormones, les médicaments sont des déchets que le corps doit éliminer après leur utilisation. C’est d’ailleurs peut-être l’excès d’hormones au cours de la grossesse, de l’accouchement et/ou de l’allaitement qui contribuent au baby blues et à la dépression du post-partum.En cas de congestion hépatique, la détoxification sera inefficace ou diminuée, d’où l’utilité de venir travailler le foie en ostéopathie.

Je recommande aux patients souffrant de dépression de pouvoir être accompagné par un thérapeute manuel. Ceci se fera bien évidemment en complément des autres thérapeutiques habituelles. L’ostéopathie ne saurait résoudre à elle seule, un trouble dépressif.

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Le patient souffrant de dépression est généralement suivi par un médecin et un psychologue ou un psychiatre. Il est fréquent que le patient puisse bénéficier d’un traitement antidépresseur ainsi que d’une prise en charge psychologique afin de traiter au mieux son syndrome dépressif.

Il est intéressant de noter, que la dépression n’amène pas uniquement à une détresse psychologique (avec de la tristesse, une perte de motivation et de l’inhibition …) mais également à des douleurs variées ainsi qu’à une perte de rapport à son corps. Les thérapies complémentaires dont l’ostéopathie fait partie, permettent de recréer le lien entre le patient et son corps. Les patients suivis en ostéopathie, en complément du médecin et du psychologue, ont pu noter un bénéfice supplémentaire en consultant un thérapeute manuel.

Je remarque régulièrement que les patients en situation de dépression ont une congestion du foie. Est-ce là, la cause de la dépression ou bien la conséquence d’une prise prolongée d’antidépresseurs ? Ce qui est certain,  c’est qu’il est opportun de venir décongestionner le foie en ostéopathie, en utilisant des techniques de pompage sur le foie. En effet, le foie a pour rôle de détoxifier le corps de ses déchets (hormones en excès, médicaments …). Au cas où le foie serait congestionné et dysfonctionnerait, la détoxification pourrait alors être inefficace. D’où la nécessité de travailler le foie dans de telles circonstances. On pourrait d’ailleurs se demander, si la dépression du post-partum pourrait être en lien avec l’excès d’hormones de la grossesse, de l’accouchement et/ou de la phase d’allaitement ?

Je recommande donc aux patients en situation de dépression de se faire accompagner par un médecin ainsi que par un psychologue. L’ostéopathie est également intéressante à intégrer dans la prise en charge multidisciplinaire de la dépression.

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L’ostéopathie permet d’améliorer les douleurs de l’appareil locomoteur aussi bien au niveau du dos qu’au niveau des articulations périphériques des membres supérieurs et inférieurs.

Les douleurs des membres supérieurs représentent une proportion non négligeable des consultations en ostéopathie. Les patients viennent consulter régulièrement pour des tendinites d’épaule, de coude et/ou de poignet. Les gestes du quotidien (au travail ou au sport) contribuent à pouvoir provoquer ces tendinites.

 

Voici les principaux facteurs qui peuvent donner des tendinites d’épaule :

– Le fait de dormir toujours sur la même épaule. Et oui !

– Le sport (tennis, natation…).

– Les métiers avec des travaux à réaliser en hauteur (peinture du plafond, bâtiment…).

 

Voici les principaux facteurs qui peuvent donner des tendinites de coude et de poignet :

– L’utilisation de la souris d’ordinateur.

– Des travaux inhabituels (tronçonner un arbre, visser/dévisser).

– Le sport (tennis…).

En cas de tendinite sur le membre supérieur, il est possible de consulter votre médecin traitant. Celui-ci pourra vous prescrire un examen complémentaire (IRM et/ou échographie) afin de vérifier quels sont les tendons mis en cause dans vos douleurs. Le médecin pourra également vous prescrire des médicaments et/ou de la kinésithérapie.

En cas de tendinite du membre supérieur, il est essentiel de pouvoir être suivi en kinésithérapie et en ostéopathie. En effet, les douleurs ayant généralement une cause mécanique, les médicaments ne sauraient résoudre le problème mécanique à l’origine de la tendinite. Les médicaments sont surtout là pour réduire l’inflammation, permettant ainsi de réduire ou de faire parfois disparaître les douleurs. L’ostéopathe ciblera avec vous les mouvements de votre quotidien qui contribuent ou qui font que la tendinite perdure encore à ce jour.

 

Ce qu’il faut savoir sur les tendinites :

– Les anti-inflammatoires ne sont pas toujours nécessaires.

– Les tendinites de coude peuvent être confondues avec des douleurs de nerfs en regard des membres supérieurs. Seul l’examen clinique prévaut dans ces circonstances (voir l’exemple N°3).

– Il est généralement admis, qu’un traitement multidisciplinaire (médecin + kinésithérapie + ostéopathie) permet d’améliorer au plus vite des problèmes de tendinite.

– Les tendinites calcifiantes sont difficiles à améliorer en thérapie manuelle.

 

Voici quelques exemples de patients venus me consulter pour des douleurs du membre supérieur :

Exemple 1 : Patient de 58 ans qui est venu me consulter en ostéopathie pour des douleurs de coude. Le patient se souvient être tombé sur son coude gauche quelques mois auparavant. Cette chute avait légèrement déplacé l’os cubitus vers l’extérieur, ce qui avait provoqué le pincement du muscle anconé qui était responsable de son tennis elbow à gauche. Un travail articulaire et un relâchement de ce muscle ont permis la disparition de ses douleurs.

Exemple 2 : Patient de 30 ans, constructeur d’hélicoptères rafales, m’a consulté pour des douleurs d’épaule droite qu’il ressent quand il doit visser des pièces dans l’hélicoptère. Il existait un pincement d’un tendon de l’épaule (: le supra-épineux) lors de travaux à réaliser avec les bras en hauteur. La séance d’ostéopathie a consisté à diminuer le pincement de ce tendon au niveau de son épaule.

Exemple 3 : Patient de 36 ans, tennisman. Ce patient est venu me consulter pour des douleurs d’épaule droite et de coude droit existant au même moment. Les différents tests ont permis de montrer que les douleurs d’épaule et de coude droits étaient liées à  une seule et même cause : le pincement du nerf radial droit. Les traitements kinésithérapiques pour la tendinite de coude et d’épaule à droite, n’ont pas été efficaces. C’est lorsque le travail ostéopathique a consisté à débloquer les zones de passage du nerf douloureux que les douleurs ont été améliorées. C’est donc en travaillant le cou du patient que les douleurs ont été améliorées pour son épaule et pour son coude droits, en effet, le nerf était bien pincé au niveau de ses cervicales.

 

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La lomboradiculalgie correspond à une compression et/ou une irritation d’un nerf au niveau des lombaires. Elle donne généralement des douleurs aigues au bas du dos ainsi que des douleurs pouvant intéresser les fessiers, la cuisse, le genou, la jambe et parfois le pied et les orteils.

 

Voici les principaux facteurs pouvant amener au déclenchement d’une lomboradiculalgie :

– port de charges (+++).

– jardinage la veille.

– activité sportive ayant participé à inflammer le bas du dos (course à pieds, vélo).

– stress / chute sur les fesses /période de règles …

 

Comme pour tous les autres motifs de consultation, l’ostéopathe réalisera un interrogatoire afin d’identifier le facteur qui aurait pu déclencher ou favoriser ces douleurs-là (jardinage la veille ? ports de charges ? période de règles ? stress ?). Ensuite, l’ostéopathe vous fera réaliser des tests afin de vérifier ce qui provoque les douleurs connues (tests pour le dos ? tests pour le bassin ? douleurs en lien avec le ventre ?). C’est suite à la synthèse de tout cela, que l’ostéopathe définira la suite à donner pour la prise en charge de votre lomboradiculalgie. Il pourra vous prendre en charge en ostéopathie ou bien, s’il le juge nécessaire vous réorienter vers votre médecin traitant afin qu’il puisse vous prescrire des examens complémentaires et/ou des médicaments si nécessaire.

 

Ce qu’il faut savoir sur LES LOMBORADICULALGIES :

– On différencie la lombosciatique qui intéresse plutôt la partie postéro-latérale de la cuisse et de la jambe de la lombocruralgie qui intéresse plutôt le devant de la cuisse.

– La lomboradiculalgie n’est pas toujours liée à une hernie discale comme on pourrait le penser. Un léger pincement discal peut suffire à provoquer une lomboradiculalgie.

– L’inflammation participe généralement à donner la lombosciatique ou la lombocruralgie, d’où la bonne efficacité des anti-inflammatoires dans certains cas.

– Je déconseille aux patients de se faire manipuler pour leur dos si leur sciatique est en lien avec des problèmes de pincement discal et/ou d’hernie discale.

– Un travail viscéral peut dans certains cas suffire à calmer des douleurs de sciatique ou de cruralgie.

 

Voici quelques exemples de patients venus me consulter pour lomboradiculalgie :

Exemple 1 : Patient de 43 ans, cycliste, est venu me consulter en 2014 pour une lombosciatalgie gauche apparue au réveil ce matin. Les différents tests montraient que le nerf sciatique gauche était bel et bien en compression. C’est en débloquant la zone où le nerf sciatique pinçait que nous avons obtenu de bons résultats pour le patient. Ce blocage s’était créé avec le vélo réalisé la veille.

Exemple 2 : Patiente de 63 ans, coureuse à pieds, se présente avec une lombosciatique gauche. Cette patiente m’a été adressée par son médecin du sport. Celui-ci a conseillé à la patiente de venir me voir en ostéopathie car la radio lombaire ne montre aucune pathologie discale ou arthrosique. La patiente a été vue au cours de 2 séances d’ostéopathie. Avec un premier rendez-vous qui a permis de diminuer les tensions du muscle psoas gauche. Le deuxième a consisté en la normalisation d’une dysfonction vertébrale en L4/L5 à gauche. La patiente a pu reprendre l’activité sportive qui était la sienne avant l’apparition de cette lomboradiculalgie.

Exemple 3 : Patiente de 55 ans, mère au foyer, est venue me consulter pour des douleurs lombaires gauches associées à des douleurs postérieures de cuisse gauche. A l’interrogatoire, la patiente précise qu’elle a déjà connu ce type de douleurs il y a 2 ans. L’interrogatoire montre également que la patiente est sujette aux infections urinaires. Suite aux bons résultats obtenus aux tests de mobilité de son dos, j’ai décidé de faire pratiquer une analyse urinaire à la patiente. Celle-ci a permis de révéler une infection urinaire en cours, laquelle pouvait être à l’origine des symptômes actuellement décrits. J’avais donc bien fait de réorienter la patiente vers son médecin généraliste.

 

Voici en image le certificat de formation du CFPCO en lien avec la formation que j’ai réalisée en 2016 sur la prise en charge ostéopathique des lomboradiculalgies dont les sciatiques et les cruralgies font partie :

 

Certificat de formation CFPCO concernant la prise en charge en ostéopathie des névralgies cervico brachiales (NCB)

 

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Les douleurs abdominales correspondent au 3e motif de consultation le + rencontré en cabinet médical. Celles-ci peuvent aussi bien intéresser le côlon, l’intestin ou l’estomac …

Il faut savoir que l’on pointe très souvent du doigt le régime alimentaire en cas de douleurs abdominales alors qu’en réalité, le stress participe grandement à donner des douleurs au ventre. Plusieurs expressions populaires traduisent d’ailleurs cela : « Avoir l’estomac noué », «avoir une boule au ventre », « se faire de la bile » …

Voici les explications anatomiques permettant d’expliquer certains symptômes digestifs. Le système nerveux autonome (SNA) a pour mission de faciliter la digestion. En cas de stress, il pourra exister des dysfonctionnements pour ce système neurologique. Ceci pourra donc amener à des troubles digestifs tels que des douleurs d’estomac ou des douleurs d’intestin…

Il faut savoir que les nerfs qui régulent le système digestif partent des vertèbres du dos. En cas de dysfonctionnement vertébral, il pourra y avoir des troubles digestifs en rapport avec la vertèbre concernée. Et inversement, en cas de troubles digestifs répétés pour un même organe, il pourra se créer un blocage des vertèbres dorsales en rapport avec cet organe. En médecine chinoise, on attribue à chaque vertèbre du corps humain, un ou plusieurs organes. Pour exemples : Le foie peut être en lien avec les vertèbres dorsales N°7, N°8 et N°9. L’estomac peut être relié aux vertèbres dorsales N°5 et N°6. L’intestin peut être relié aux vertèbres dorsales N°10, N°11 et N°12.

Ce qu’il faut retenir des douleurs abdominales :

– Un traitement ostéopathique viscéral peut permettre d’améliorer ce type de symptômes.

– Les troubles digestifs peuvent être favorisés par des dysfonctionnements des vertèbres dorsales.

– Les manipulations vertébrales ont leur place dans certains cas de douleurs abdominales.

– Des troubles digestifs trop réguliers peuvent participer à faire mal au dos.

– Les médicaments permettent d’améliorer le confort de patients souffrant de troubles digestifs. En complément, l’ostéopathie peut permettre de travailler les zones qui se sont bloquées à cause du stress.

– Le régime alimentaire n’est pas l’unique facteur en cas de douleurs abdominales. Vous pouvez toutefois identifier les aliments qui déclenchent les maux de ventre et les éviter.

En cas de douleurs abdominales importantes et d’arrêt des matières et des gaz pendant plusieurs jours, il faut consulter un  médecin afin de vérifier s’il ne s’agirait pas d’un syndrome occlusif.

En cas de douleurs abdominales accompagnées de fièvre, je vous recommande de consulter votre médecin généraliste dès que possible.


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Les céphalées ou maux de tête donnent souvent lieu à une prise de médicaments afin de soulager les douleurs. Certains maux de tête peuvent être pris en charge en ostéopathie (en complément des médicaments déjà prescrits par votre médecin). En effet, il existe des céphalées d’ordre mécanique (en rapport avec des tensions musculaires du cou et/ou des trapèzes), des céphalées hormonales (en lien avec le cycle menstruel par exemple ou en lien avec la ménopause). Il a été remarqué que dans de nombreux cas de MIGRAINES, la composante hormonale peut favoriser ou entretenir les fortes céphalées connues par certaines patientes. Des techniques sur le foie pourraient permettre d’améliorer le drainage veineux à l’origine de céphalées hormonales et/ou de céphalées veineuses.

Il existe environ 15 types de céphalées. L’interrogatoire réalisé en début de séance par l’ostéopathe permettra de cibler vos symptômes et le type de céphalées vous concernant. Les différents tests réalisés par la suite auront pour but de cibler d’éventuels blocages mécaniques qui pourraient favoriser vos maux de tête (exemple : tensions dans les trapèzes, tensions dans les cervicales et/ou dans les épaules). Le traitement ne fera pas forcément appel à des manipulations articulaires ou vertébrales. D’autres techniques à visée musculaire pourraient permettre de détendre les muscles favorisant l’apparition de vos maux de tête (on appelle alors ces maux de tête : céphalées de tension).

En cas d’apparition de maux de tête suite à un choc ou suite à un traumatisme crânien, il est impératif de consulter au plus vite un médecin afin d’exclure toute gravité liée au traumatisme crânien.

 

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