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L’ostéopathie permet d’améliorer les douleurs de l’appareil locomoteur aussi bien au niveau du dos qu’au niveau des articulations périphériques des membres supérieurs et inférieurs.

Voici les principaux facteurs qui peuvent donner des tendinites des membres inférieurs :

– le surentraînement sportif.

– des chaussures usagées, abimées.

– un antécédent d’entorse de cheville (non rééduquée).

– en cas de surpoids.

Voici les principales tendinites pour le membre inférieur :

– Tendinite du moyen fessier (hanche).

Tendinite du tendon d’Achille.

Syndrome de l’essuie-glace lors de la course à pieds.

– Syndrome rotulien et Osgood-Schlatter.

– Pubalgie. Retrouvez mon étude sur ce sujet sur LinkedIn.

En cas de tendinite du membre inférieur, il est possible de consulter votre médecin traitant. Celui-ci pourra vous prescrire un examen complémentaire (IRM et/ou échographie) afin de vérifier quels sont les tendons mis en cause dans vos douleurs. Le médecin pourra également vous prescrire des médicaments et/ou de la kinésithérapie.

En cas de tendinite du membre inférieur, il est intéressant de pouvoir être suivi en kinésithérapie et en ostéopathie. En effet, les douleurs ayant généralement une cause mécanique, les médicaments ne sauraient résoudre le problème mécanique à l’origine de la tendinite. Les médicaments sont surtout là pour réduire l’inflammation, permettant ainsi de réduire ou de faire parfois disparaître les douleurs.

Ce qu’il faut savoir sur les tendinites :

– Les anti-inflammatoires ne sont pas toujours nécessaires.

– Les tendinites du moyen fessier peuvent être confondues avec des douleurs du nerf sciatique (voir l’exemple 1).

– Il est généralement admis, qu’un traitement multidisciplinaire (médecin + kinésithérapie + ostéopathie) permet d’améliorer au plus vite des problèmes de tendinite.

Voici quelques exemples de patients venus me consulter pour des douleurs du membre inférieur :

Exemple 1 : Patiente de 46 ans, en recherche d’un emploi. Elle est venue me consulter en 2012 pour des douleurs chroniques de hanche gauche, avec des douleurs ressenties lors de la course à pieds. On a diagnostiqué à tort chez cette patiente, une tendinite du moyen fessier gauche. En effet, les thérapeutiques mises en place auparavant (kiné, semelles orthopédiques) n’ont pas permis d’améliorer ses douleurs. L’examen clinique réalisé en ostéopathie a permis de suspecter une possible sciatique à gauche au lieu d’une tendinite. Cette piste a été confirmée par les résultats du scanner lombaire réalisé quelques semaines après, avec l’existence d’une protrusion discale en L4/L5. La patiente est maintenant traitée pour le bon diagnostic et avec des thérapeutiques plus appropriées à son problème.

Exemple 2 : Patient de 30 ans, footballeur amateur. Il est venu me consulter en 2013 pour une tendinite du tendon infra-patellaire à gauche (tendinite du genou gauche). Le patient a été arrêté durant 6 mois consécutifs pour ses douleurs de genou gauche. Malheureusement, lors de la reprise sportive, après les 6 mois d’arrêt, la douleur a immédiatement récidivé. Un strapping a été posé durant 15 jours environ, permettant ainsi de réduire les tensions mécaniques s’exerçant sur la rotule douloureuse. Le patient a pu terminer sa saison sportive sans difficulté. Un suivi ostéopathique a ensuite été mis en place 1 fois / an afin de prévenir une éventuelle récidive de ses douleurs.

Exemple 3 : Patient de 47 ans, commercial et coureur à pieds. Le patient est venu me consulter en 2016 pour une tendinite du tendon d’Achille gauche apparue 3 mois après avoir repris la course à pieds. L’interrogatoire et les tests réalisés sur les 2 membres inférieurs ont permis de mettre en avant des séquelles d’entorse de cheville droite. Le patient avait effectivement stoppé sa course à pieds en 2015 à cause d’une entorse de cheville droite (non rééduquée). Il semblerait que le patient ait compensé ses problèmes de cheville droite en portant son poids sur la cheville gauche, d’où peut-être l’apparition de symptômes du côté gauche, 1 année après son épisode douloureux sur la cheville droite. Le traitement ostéopathique a consisté à améliorer les douleurs du pied gauche et à corriger les dysfonctionnements du pied droit encore présents 1 an après son entorse. Le traitement d’une tendinite du tendon d’Achille peut être long d’où la nécessité dans certains cas de pouvoir associer la kinésithérapie à l’ostéopathie.

– Tous droits réservés à ROUSSEAU Anthony, Ostéopathe à Guyancourt (78280) –

 


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La pubalgie est une problématique que l’on retrouve généralement chez les sportifs. En cas de pubalgie, les douleurs vont généralement concerner les adducteurs, les plis de l’aine et/ou la symphyse pubienne. En général, la pubalgie va pouvoir durer de 6 mois à 3 ans.

C’est un traitement multidisciplinaire qui fonctionne le mieux pour soigner la pubalgie. Je conseille au patient souffrant de pubalgie de faire l’essai avec un ostéopathe. Si cela n’est pas suffisant, je recommande au patient de pouvoir cumuler l’ostéopathie à la kinésithérapie ainsi qu’à un suivi avec leur médecin traitant. Dans certains cas bien précis, les semelles orthopédiques réalisées par un podologue peuvent contribuer à améliorer les symptômes.

Il faut savoir que la pubalgie est multifactorielle, c’est-à-dire qu’il existe de nombreuses causes à l’apparition de la pubalgie.

Voici les différents facteurs qui participent à provoquer une pubalgie :

– inégalité de longueur des membres inférieurs.

– surentraînement.

– conditions d’entraînement (chaussures à la semelle rigide, sol dur : surface bétonnée…).

– stress.

– douleurs lombaires récurrentes et discopathies du rachis lombaire bas.

– dysfonctions du bas ventre (digestif, gynécologique …).

A noter que le diagnostic de pubalgie peut se faire par simple examen clinique du médecin et/ou de l’ostéopathe. Il n’est pas nécessaire de réaliser des examens complémentaires pour poser ce diagnostic-là.

Les anti-inflammatoires peuvent être une étape nécessaire afin de réduire l’intensité des douleurs en cas d’inflammation trop importante. L’infiltration est à éviter car très douloureuse pour cette zone. Et les opérations sont prévues principalement pour les sportifs de haut niveau, pour qui le retour à la compétition doit être fait le plus vite possible.

Retrouvez mon étude sur la pubalgie sur LinkedIn. Cette étude a d’ailleurs été présentée en novembre 2012 lors d’un Congrès International d’Ostéopathie sur la recherche :

Voici quelques exemples de patients venus me voir pour pubalgie :

Exemple 1 : Patient de 15 ans, étudiant, pratiquant le Handball. Le patient est venu me consulter pour des douleurs intéressant les 2 plis de l’aine. L’examen clinique a permis d’identifier des douleurs sur les 2 muscles psoas, avec un niveau inflammatoire important. Suspectant une pubalgie avec de l’inflammation, j’ai donc conseillé au patient de refaire le point avec un médecin du sport. Par la suite, le patient a donc été suivi en ostéopathie et la réalisation de semelles orthopédiques ont permis d’améliorer ses douleurs. Il n’a pas été nécessaire pour cet adolescent de recourir aux anti-inflammatoires que son médecin lui avait prescrits. Le patient a pu reprendre sa saison sportive sans problème.

Exemple 2 : Patient de 25 ans, arbitre de football. A déclenché une pubalgie en Février 2012. Le patient me précise également que cette période-là correspondait à une période où il s’est entraîné 5 fois / semaine au lieu de 3 fois / semaine habituellement. De plus, les entraînements avaient lieu sur des surfaces bétonnées étant donné qu’il venait de déménager sur Paris. Le stress suscité par son nouveau travail sur Paris a pu contribuer à donner la pubalgie. Pour ce patient, ce sont les anti-inflammatoires et l’ostéopathie sur les lombaires et le ventre qui ont contribué à améliorer sa situation douloureuse. Le patient porte maintenant des semelles au quotidien et durant le sport, ceci lui a permis d’éviter de récidiver pour sa pubalgie. La pubalgie aura finalement duré 2 ans ½ chez ce patient.

Exemple 3 : Patiente de 39 ans.  Cette patiente a déclenché une pubalgie en 2012, environ 2-3 mois après qu’on lui ait posé son premier stérilet. La patiente se plaint de douleurs au quotidien. Cette patiente est venue me consulter pour la première en 2016. Les différents tests montraient bien des douleurs sur le psoas (qu’elle sollicitait beaucoup lors de la course à pieds) ainsi que des dysfonctionnements au bas du ventre. L’interrogatoire a permis de montrer que le stérilet posait des problèmes de lombaires ainsi que des problèmes de cycle menstruel. Avec l’accord du médecin traitant et de la gynécologue, il a donc été décidé qu’il fallait enlever le stérilet. C’est la première fois depuis 2012 que la patiente a observé une disparition de ses douleurs durant une semaine. La patiente a ensuite été suivie en ostéopathie et en kinésithérapie afin de traiter au mieux les dysfonctionnements restants.

Retrouvez ici un site internet sur lequel vous pourrez trouver un Boxer créé par 1 Kinésithérapeute afin de pouvoir limiter les contraintes subies par le pubis, les adducteurs et le psoas durant la pratique sportive.

Voici les coordonnées d’une kinésithérapeute très compétente que vous pouvez retrouver sur Voisins Le Bretonneux : Mme MUNNIGHOFF-BERNABE Julia, 35 rue aux fleurs – 78960 – Voisins Le Bretonneux.

Présentation de mon étude en ostéopathie sur la pubalgie du footballeur au 9° Symposium International Ostéopathique de Nantes

Participation d’Anthony ROUSSEAU au 9° Symposium International d’Ostéopathie en Novembre 2012 (Présentation sur la Prise en charge en ostéopathie de la Pubalgie des Footballeurs)

– Tous droits réservés à ROUSSEAU Anthony, Ostéopathe à Guyancourt (78280) –


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Voici les principales situations qui amènent un patient à venir consulter un ostéopathe pour ses douleurs de hanche :

1)      Contexte de tendinite du moyen fessier :

Les tendinites du moyen fessier peuvent survenir en cas d’activité sportive trop intensive (marche, course à pieds, équitation…). Elles sont parfois favorisées par l’existence d’une inégalité de longueur des membres inférieurs (c’est d’ailleurs l’une des explications principales des coxalgies chez les serveurs ou vendeurs qui consultent en ostéopathie).

Parfois, on attribue à tort le diagnostic de tendinite pour une douleur à la face latérale de hanche alors qu’il s’agit en réalité d’une douleur en lien avec le nerf sciatique, lequel passe en arrière de la face latérale de hanche.

Pour les douleurs en lien avec le nerf sciatique, les douleurs peuvent parfois débuter sur un court trajet en arrière de la face latérale de hanche. Si vos douleurs descendent sous le genou voire dans le pied, n’hésitez pas à en informer votre praticien, il s’agit peut-être d’une sciatique et non pas d’une tendinite du muscle moyen fessier !

Il est généralement admis de réaliser une radiographie et/ou une échographie de hanche afin de vérifier s’il pourrait exister une tendinite (calcifiante) du moyen fessier. La radiographie permet également de vérifier  s’il existe une jambe + courte. N’oubliez pas de ramener cet examen complémentaire lors de votre visite chez l’ostéopathe.

2)      Douleurs du pli de l’aine :

Les douleurs du pli de l’aine peuvent être provoquées par :

– le muscle psoas (en voiture, à la course à pieds, au football …). Ces douleurs peuvent être ressenties pendant l’activité sportive ou bien après l’activité.

la pubalgie.

– dans certains cas : chez le sujet âgé, cela peut être dû à de l’arthrose de hanche (également appelée coxarthrose). C’est la radiographie de bassin qui permet de vérifier au mieux cette hypothèse.

 

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