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En cas d’entorse fraîche, les patients ont généralement l’habitude d’aller consulter leur médecin généraliste ou parfois, directement aller aux urgences.

Il faut savoir que pour les entorses de cheville, le risque de fracture est généralement très faible ! 85 à 95 % des radiographies de cheville réalisées aux urgences reviennent sans anomalie. Je recommande donc aux patients de pouvoir consulter leur médecin traitant s’ils le peuvent. En effet, l’attente aux urgences peut être très longue (de 3 à 4 heures pour une entorse de cheville).

En cas d’entorse, vous pouvez consulter votre médecin habituel, celui-ci pourra vous prescrire une radiographie si nécessaire. Il pourra également vous prescrire de la kinésithérapie en cas d’entorse de cheville ou de genou. En effet, il est intéressant de réaliser une bonne rééducation avec un kiné afin d’éviter une éventuelle récidive d’entorse de cheville par exemple. L’ostéopathie peut être réalisée alors que l’entorse est encore fraîche ou bien à distance de cette entorse. Il n’est pas incompatible de consulter un ostéopathe pour une entorse de cheville, de poignet et/ou une entorse de coude.

Retrouvez sur : https://www.facebook.com/oosteo.fr/videos/1044940102249503/ une vidéo de Fred et Jamy de « C’est pas sorcier ». Ils vous expliquent pourquoi il est important d’aller consulter un ostéopathe en cas d’entorse de cheville.

Pour information, j’ai été le tuteur de mémoire d’un étudiant ostéopathe de 2014 à 2016, celui-ci avait alors réalisé une étude aux Urgences de Poissy, en rapport avec la prise en charge ostéopathique de l’entorse latérale de cheville. Retrouvez cette étude sur mon compte LinkedIn professionnel.

Concernant les entorses chez les enfants : il est nécessaire de prendre le maximum de précautions. Une radiographie peut être envisagée afin d’exclure toute fracture qui pourrait nuire au développement de votre enfant si celle-ci venait à passer inaperçue.

Voici les coordonnées d’une kinésithérapeute de Voisins Le Bretonneux susceptible de pouvoir vous aider au mieux en cas d’entorse : Madame MUNNIGHOFF-BERNABE Julia – 35 rue aux fleurs – 78960 – Voisins Le Bretonneux.

– Tous droits réservés à ROUSSEAU Anthony, Ostéopathe à Guyancourt (78280) –


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En cas de fibromyalgie, le patient pourra se plaindre de douleurs dans de multiples zones de son corps. C’est d’ailleurs cela qui définit la fibromyalgie.

En effet, pour poser le diagnostic de fibromyalgie, il doit exister une douleur diffuse pendant plus de 3 mois. La douleur doit être présente des deux côtés du corps (à gauche et à droite), en haut et en bas de la ceinture, ainsi qu’au niveau de la colonne vertébrale. Et il doit exister au moins 11 points différents de douleurs.

  Afin de vous donner un exemple, je vais vous citer les zones de douleurs que présentait une de mes patientes fibromyalgiques : – douleurs à la base du cou. – douleurs dans les 2 bras. – douleurs dorso-lombaires (en lien avec le diaphragme). – douleurs abdominales. – douleurs dans les 2 cuisses. – fatigue extrême (++).  

Généralement, les symptômes existent depuis de nombreuses années et le diagnostic est long à arriver. A ce jour, il n’existe pas de prise en charge thérapeutique pouvant permettre de faire disparaître tous ces symptômes. Un traitement multidisciplinaire est nécessaire afin d’améliorer la situation des patients fibromyalgiques. L’ostéopathie peut donc être associée aux autres thérapeutiques afin d’améliorer le confort de ces patients.

Le cumul des symptômes et un fort traumatisme psychique peuvent contribuer à favoriser le développement d’une fibromyalgie. Des médicaments sont généralement prescrits et un suivi psychologique peut être envisagé en cas de fibromyalgie.

 

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Généralement les patients consultent en situation aigue ou bien si leurs douleurs perdurent dans le temps. Il n’est pas rare que le traumatisme subi par le passé amène à des douleurs qui se maintiennent. Très souvent, les patients ont déjà été vus par leur médecin, réalisé une radiographie et été suivis en kinésithérapie. En cas de maintien des douleurs, ils viennent alors consulter l’ostéopathe.

 

Voici les principaux facteurs pouvant expliquer le maintien de douleurs plusieurs années après un traumatisme ou une entorse :

– Le traumatisme peut directement toucher une structure (ligament lésé, blocage articulaire, ecchymoses …) mais également amener à des blocages à distance par la tension des chaînes musculaires qui se sont contractées au moment d’un accident de voiture ou bien au moment d’une chute si nous avions cherché à éviter de tomber (verglas, cheval …).

– Il ne faut pas oublier que la posture consécutive au traumatisme va pouvoir également amener à des problèmes supplémentaires. Exemple : Je me suis tordu la cheville à droite, afin d’éviter de trop appuyer sur ma cheville droite, je vais plus porter mon poids sur le côté gauche et je vais finir par développer des douleurs de genou gauche ou bien une tendinite du tendon d’Achille à gauche.

– La cicatrisation des tissus n’est pas toujours optimale suite à un traumatisme, ceci peut également causer des troubles qui vont perdurer à distance du traumatisme. C’est pourquoi je recommande aux patients de pouvoir réaliser une rééducation par kinésithérapie en cas d’entorse de cheville ou bien en cas de lésion musculaire pour le mollet par exemple.

L’ostéopathie est vivement recommandée en cas de douleurs qui se maintiennent dans le temps : on dit de cette situation que les douleurs sont devenues chroniques. Cette chronicité engendre d’ailleurs un certain nombre de modifications pour les tissus (perte de mobilité, fibrose …) nécessitant un travail ostéopathique. N’hésitez pas à ramener vos radiographies même si celles-ci remontent à plusieurs années et même si celles-ci ne révélaient aucune anomalie.

 

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Les tensions musculaires peuvent être :

– le signe de tensions nerveuses, de stress.

– consécutives à un traumatisme (ex : chute, accident de voiture, faux mouvement…).

– liées à des mouvements répétés (ex : tennis, travail à la chaîne…).

– liées à des problèmes de posture (ex : écran d’ordinateur trop bas, clavier trop éloigné…).

– liées à un mauvais positionnement pour dormir (ex : torticolis).

 

L’ostéopathie est une thérapeutique tout à fait idéale pour tenter d’améliorer les tensions musculaires de patients trop contractés. De par ses tests et son interrogatoire, l’ostéopathe cherchera à cibler la cause de vos tensions musculaires. Ceci sera également l’occasion de pouvoir vous conseiller au mieux afin d’éviter la récidive de ces tensions musculaires.

Le chaud et les décontractants musculaires sont des alternatives supplémentaires pouvant permettre d’améliorer des spasmes musculaires.

 

Attention ! Des muscles peuvent se contracter :

– pour protéger une vertèbre qui se serait bloquée au cours d’un faux mouvement.

– pour protéger un disque qui aurait été pincé au cours d’un port de charges.

– pour protéger d’une instabilité articulaire (ex : en cas d’antélisthésis c’est-à-dire en cas de glissement antérieur d’une vertèbre devenue instable) (ex : luxation et/ou déplacement vertébral au cours d’un accident de la voie publique).

Je recommande donc aux patients de pouvoir consulter un praticien de santé afin de connaître le diagnostic précis pour leurs douleurs et ainsi pouvoir profiter d’un traitement totalement approprié à leur problématique. En effet, il n’est pas rare que les tensions musculaires viennent cacher ou protéger d’autres problèmes.

 

Voici l’exemple de quelques patients venus me consulter pour des tensions musculaires :

Exemple 1 : Patient de 24 ans, étudiant à l’ENAC. Ce patient est venu me consulter pour une douleur en regard des côtes. Le patient avait effectivement des tensions musculaires importantes pour ses muscles respiratoires. Ses tensions musculaires étaient situées au niveau de son thorax droit (douloureux). L’interrogatoire et l’auscultation pulmonaire ont permis d’identifier des anomalies au niveau du poumon droit avec un bruit totalement anormal lors de l’écoute du poumon droit. Le patient a été adressé aux urgences. Les examens réalisés là-bas ont montré qu’il s’agissait d’une embolie pulmonaire. Il s’agissait en réalité d’une urgence !

Exemple 2 : Patiente de 39 ans, DRH. La patiente est venue me consulter pour des tensions musculaires en lien avec une tendinite de son coude. Il a été remarqué que la patiente avait le bras tendu du côté où elle utilise sa souris d’ordinateur. J’ai donc conseillé à la patiente de se rapprocher le plus possible de son bureau, réduisant ainsi la distance entre son corps et la souris. Les tensions musculaires pour le coude et l’avant-bras ont été réduites par cette posture, car le coude était maintenant fléchi au lieu d’être étendu durant de longues heures. Le traitement ostéopathique ainsi que l’utilisation d’huiles essentielles ont permis d’améliorer la situation de la patiente.

Exemple 3 : Patient de 40 ans, ingénieur chez VALEO. Ce patient est venu me consulter pour des douleurs du milieu du dos (en regard de la zone dorso-lombaire). Le patient précise qu’il est très souvent avachi sur son poste de travail. Les tests ostéopathiques ont montré que cette posture prolongée au travail, contribuait à bloquer son diaphragme, provoquant ainsi les tensions connues dans son dos. Le travail ostéopathique a donc consisté à détendre le diaphragme et à corriger la posture du patient afin que ce blocage ne récidive pas de nouveau.

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L’ostéopathie permet d’améliorer les douleurs de l’appareil locomoteur aussi bien au niveau du dos qu’au niveau des articulations périphériques des membres supérieurs et inférieurs.

Voici les principaux facteurs qui peuvent donner des tendinites des membres inférieurs :

– le surentraînement sportif.

– des chaussures usagées, abimées.

– un antécédent d’entorse de cheville (non rééduquée).

– en cas de surpoids.

Voici les principales tendinites pour le membre inférieur :

– Tendinite du moyen fessier (hanche).

Tendinite du tendon d’Achille.

Syndrome de l’essuie-glace lors de la course à pieds.

– Syndrome rotulien et Osgood-Schlatter.

– Pubalgie. Retrouvez mon étude sur ce sujet sur LinkedIn.

En cas de tendinite du membre inférieur, il est possible de consulter votre médecin traitant. Celui-ci pourra vous prescrire un examen complémentaire (IRM et/ou échographie) afin de vérifier quels sont les tendons mis en cause dans vos douleurs. Le médecin pourra également vous prescrire des médicaments et/ou de la kinésithérapie.

En cas de tendinite du membre inférieur, il est intéressant de pouvoir être suivi en kinésithérapie et en ostéopathie. En effet, les douleurs ayant généralement une cause mécanique, les médicaments ne sauraient résoudre le problème mécanique à l’origine de la tendinite. Les médicaments sont surtout là pour réduire l’inflammation, permettant ainsi de réduire ou de faire parfois disparaître les douleurs.

Ce qu’il faut savoir sur les tendinites :

– Les anti-inflammatoires ne sont pas toujours nécessaires.

– Les tendinites du moyen fessier peuvent être confondues avec des douleurs du nerf sciatique (voir l’exemple 1).

– Il est généralement admis, qu’un traitement multidisciplinaire (médecin + kinésithérapie + ostéopathie) permet d’améliorer au plus vite des problèmes de tendinite.

Voici quelques exemples de patients venus me consulter pour des douleurs du membre inférieur :

Exemple 1 : Patiente de 46 ans, en recherche d’un emploi. Elle est venue me consulter en 2012 pour des douleurs chroniques de hanche gauche, avec des douleurs ressenties lors de la course à pieds. On a diagnostiqué à tort chez cette patiente, une tendinite du moyen fessier gauche. En effet, les thérapeutiques mises en place auparavant (kiné, semelles orthopédiques) n’ont pas permis d’améliorer ses douleurs. L’examen clinique réalisé en ostéopathie a permis de suspecter une possible sciatique à gauche au lieu d’une tendinite. Cette piste a été confirmée par les résultats du scanner lombaire réalisé quelques semaines après, avec l’existence d’une protrusion discale en L4/L5. La patiente est maintenant traitée pour le bon diagnostic et avec des thérapeutiques plus appropriées à son problème.

Exemple 2 : Patient de 30 ans, footballeur amateur. Il est venu me consulter en 2013 pour une tendinite du tendon infra-patellaire à gauche (tendinite du genou gauche). Le patient a été arrêté durant 6 mois consécutifs pour ses douleurs de genou gauche. Malheureusement, lors de la reprise sportive, après les 6 mois d’arrêt, la douleur a immédiatement récidivé. Un strapping a été posé durant 15 jours environ, permettant ainsi de réduire les tensions mécaniques s’exerçant sur la rotule douloureuse. Le patient a pu terminer sa saison sportive sans difficulté. Un suivi ostéopathique a ensuite été mis en place 1 fois / an afin de prévenir une éventuelle récidive de ses douleurs.

Exemple 3 : Patient de 47 ans, commercial et coureur à pieds. Le patient est venu me consulter en 2016 pour une tendinite du tendon d’Achille gauche apparue 3 mois après avoir repris la course à pieds. L’interrogatoire et les tests réalisés sur les 2 membres inférieurs ont permis de mettre en avant des séquelles d’entorse de cheville droite. Le patient avait effectivement stoppé sa course à pieds en 2015 à cause d’une entorse de cheville droite (non rééduquée). Il semblerait que le patient ait compensé ses problèmes de cheville droite en portant son poids sur la cheville gauche, d’où peut-être l’apparition de symptômes du côté gauche, 1 année après son épisode douloureux sur la cheville droite. Le traitement ostéopathique a consisté à améliorer les douleurs du pied gauche et à corriger les dysfonctionnements du pied droit encore présents 1 an après son entorse. Le traitement d’une tendinite du tendon d’Achille peut être long d’où la nécessité dans certains cas de pouvoir associer la kinésithérapie à l’ostéopathie.

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Les céphalées ou maux de tête donnent souvent lieu à une prise de médicaments afin de soulager les douleurs. Certains maux de tête peuvent être pris en charge en ostéopathie (en complément des médicaments déjà prescrits par votre médecin). En effet, il existe des céphalées d’ordre mécanique (en rapport avec des tensions musculaires du cou et/ou des trapèzes), des céphalées hormonales (en lien avec le cycle menstruel par exemple ou en lien avec la ménopause). Il a été remarqué que dans de nombreux cas de MIGRAINES, la composante hormonale pouvait favoriser ou entretenir les fortes céphalées connues par certaines patientes. Des techniques sur le foie pourraient permettre d’améliorer le drainage veineux à l’origine de céphalées hormonales et/ou de céphalées veineuses.

Il existe environ 15 types de céphalées. L’interrogatoire réalisé en début de séance par l’ostéopathe permettra de cibler vos symptômes et le type de céphalées vous concernant. Les différents tests réalisés par la suite auront pour but de cibler d’éventuels blocages mécaniques qui pourraient favoriser vos maux de tête (exemple : tensions dans les trapèzes en lien avec votre posture devant l’ordinateur). Le traitement ne fera pas forcément appel à des manipulations articulaires ou vertébrales. D’autres techniques à visée musculaire pourraient permettre de détendre les muscles favorisant l’apparition de vos maux de tête (on appelle alors ces maux de tête : céphalées de tension).

En cas d’apparition de maux de tête suite à un choc ou suite à un traumatisme crânien, il est impératif de consulter au plus vite un médecin afin d’exclure toute gravité liée au traumatisme crânien.

 

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Il est de plus en plus fréquent de retrouver des ostéopathes dans les maternités. En effet, il n’est pas rare que les mamans fassent réaliser une consultation ostéopathique à leur enfant quand on le leur propose à la maternité.

Il est également possible d’amener son enfant consulter un ostéopathe dans le mois qui suit l’accouchement. Ceci sera l’occasion d’effectuer un bilan, permettant ainsi de vérifier si des dysfonctionnements auraient pu se créer suite à l’accouchement. L’accouchement en lui-même est à l’origine de nombreuses contraintes mécaniques pour le bassin et le dos de la maman ainsi que pour le corps et la tête de l’enfant. Il n’est pas rare de retrouver des dysfonctionnements chez le nourrisson, d’autant plus, s’il y a eu l’utilisation de ventouses ou de forceps pour le sortir.

 

Voici différents motifs pouvant être pris en charge en ostéopathie chez un nourrisson :

– La plagiocéphalie ou syndrome de la tête plate.

– Régurgitations.

– Coliques.

– Troubles du sommeil.

 

1)      La plagiocéphalie

La plagiocéphalie du nourrisson peut-être prise en charge en ostéopathie. Je recommande aux parents de venir consulter dans les 3 premiers mois qui suivent l’accouchement. Il faut savoir que la plagiocéphalie est théoriquement réversible jusqu’à l’âge de 18 mois. Les résultats sont meilleurs si l’enfant est vu entre 0 et 6 mois. En effet, les fontanelles du crâne se ferment et s’ossifient définitivement au cours de 4 étapes : avec une 1ère étape à 3 mois, la 2e étape à 6 mois, la 3e à 12 mois et la 4e et dernière étape à l’âge de 18 mois, d’où la nécessité de consulter au plus vite.

 

2)      Les régurgitations du nourrisson

Concernant les reflux du nourrisson, ils sont physiologiques et normaux jusqu’à un certain âge, le tube digestif étant encore en plein développement chez votre enfant. En cas de question, vous pouvez demander l’avis d’un pédiatre, de votre médecin et éventuellement consulter un ostéopathe après l’avis favorable du médecin.

Les régurgitations du nouveau-né peuvent être dues à :

– l’immaturité du système digestif combinée à un positionnement allongé après l’allaitement ou le biberon. Les liquides remontent alors plus facilement si l’enfant est à l’horizontale.

– une sensibilité trop importante du système nerveux qui régule le système digestif. Par exemple, en cas de dysfonctionnements sur le trajet du nerf vague, ceci pourra occasionner des troubles digestifs. Ces dysfonctionnements peuvent être causés par l’accouchement et l’utilisation d’instruments (forceps, ventouses) au moment de l’accouchement. L’ostéopathe aura pour mission de normaliser les tensions qui participent à déréguler le système nerveux qui régule le système digestif.

– au lait. Il existe différents types de laits ; il peut être intéressant d’en discuter avec un pédiatre afin de voir si un lait peut mieux correspondre à votre enfant.

 

3)      Les coliques du nourrisson

Les coliques de l’enfant peuvent être directement liées au système digestif ou bien au système neurologique autonome (SNA) qui régule le système digestif (voir l’exemple N°3).

 

4)      Les troubles du sommeil

Les troubles du sommeil peuvent être provoqués par des problèmes de régurgitation. En effet, le contenu gastrique remonte plus facilement dans la gorge et dans la cavité buccale si l’enfant est en position allongée, d’autant plus s’il vient de boire son lait.

Les coliques contribuent également à pouvoir perturber le sommeil de l’enfant ainsi que le sommeil des parents ! En cas de coliques, l’enfant pourra s’exprimer par des pleurs ainsi que par un sommeil agité.

En cas de stress, l’enfant pourra avoir un moins bon sommeil. Je vais vous donner l’exemple d’un enfant que j’ai vu et pour lequel, le papa terminait son travail très tard le soir avec un retour à la maison aux alentours de 20H45. L’enfant avait beaucoup de mal à s’endormir tant qu’il n’avait pas vu son papa rentrer à la maison. Il est important d’expliquer les choses aux enfants et de les rassurer. Il est également important d’instaurer un certain rituel le soir pour que l’enfant puisse avoir ses repères avant le coucher (câlin du soir, histoire pour les plus petits, etc etc…).

 

Ce qu’il faut savoir sur la prise en charge ostéopathique du nourrisson :

– La plagiocéphalie peut être provoquée par l’accouchement en lui-même.

– Les régurgitations sont physiologiques et normales tant que le système digestif de l’enfant est encore en développement.

– les régurgitations et coliques peuvent dépendre du système digestif mais également du système nerveux qui régule le système digestif. Cela signifie que le stress peut contribuer à déclencher ou à majorer des troubles digestifs chez un  nourrisson.

– Si l’enfant a moins de 6 mois, il est nécessaire que le médecin établisse un certificat de non contre-indication.

 

Voici quelques exemples de bébés vus dernièrement au cabinet d’ostéopathie :

Exemple 1 : Enfant de 2 semaines, adressé par un médecin généraliste. Les parents me précisent qu’ils ont observé une déformation du crâne de l’enfant le jour et le lendemain de l’accouchement. C’est l’utilisation des ventouses qui avait contribué à créer cette déformation. Quand j’ai vu l’enfant 15 jours après l’accouchement, le crâne avait retrouvé une forme tout à fait normale. L’enfant a su s’adapter seul sans qu’il n’y ait eu besoin d’y apporter une correction ostéopathique. Le bilan ostéopathique a permis de montrer que tout était ok pour cet enfant.

Exemple 2 : Enfant de 1 mois ½ avec la tête aplatie en arrière à droite. La maman de cet enfant me précise que l’enfant est tout le temps tourné la tête à droite, quand il est allongé. J’ai remarqué durant la séance d’ostéopathie que cet enfant avait des blocages qui l’empêchaient de tourner la tête à gauche. Le fait d’avoir améliorer ces blocages a permis à l’enfant de mieux pouvoir tourner la tête à gauche, empêchant ainsi un positionnement prolongé en rotation droite. L’enfant a donc pu changer le positionnement de sa tête quand il était allongé et ainsi éviter d’appuyer toujours au même endroit de son crâne.

Exemple 3 : Bébé de 5 mois que ses parents m’adressent pour régurgitations. Sa mère me précise que le sommeil de son enfant est très perturbé à cause des régurgitations qui surviennent la nuit. L’enfant peut être réveillé jusqu’à 10 fois par nuit ! Suite à la première séance d’ostéopathie, l’enfant a pu réaliser 15 nuits consécutives sans être réveillé par ses régurgitations. Au cours du 1er rendez-vous d’ostéopathie, j’avais amélioré les tensions sur le passage du nerf vague. Ce traitement a été efficace car les troubles digestifs de l’enfant étaient principalement liés à du stress (et au nerf vague). A distance du 1er rendez-vous, les symptômes ont commencé à récidiver petit à petit, d’où la nécessité de revoir l’enfant pour un second rendez-vous d’ostéopathie.

Retrouvez ici une interview à laquelle j’ai participé. Cette interview concerne la prise en charge ostéopathique des femmes enceintes et des nourrissons.

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Les Vertiges Paroxystiques Positionnels Bénins (VPPB) correspondent à un type de vertiges que l’ostéopathie peut prendre en charge. Ces vertiges surviennent généralement quand le patient change de positionnement, typiquement quand celui-ci cherche à se relever d’une position allongée ou bien, si celui-ci tourne la tête alors qu’il est allongé ou en station verticale.

 

Voici les différentes causes pouvant amener à des vertiges bénins :

– déshydratation.

– fatigue.

– dérèglements au niveau de la mâchoire. En cas d’hyperpression d’un côté, cela pourra également dérégler l’équilibre du patient par hyperpression dans l’os temporal qui loge l’oreille interne (= organe de l’équilibre).

– dysfonctionnements des vertèbres cervicales supérieures.

– en cas de dysfonctionnements de l’oreille interne, avec un ou plusieurs cristaux qui se sont bloqués. Dans cette situation, il est recommandé de consulter un ORL qui pourra effectuer une manoeuvre très spécifique afin de normaliser ce dysfonctionnement. On l’appelle Manoeuvre d’EPLEY : https://www.youtube.com/watch?v=NQr7MKJBAJY).

– en cas de stress émotionnel fort (ex : rupture amoureuse, décès…).

 

Il est nécessaire de consulter un médecin si vos vertiges :

– font suite à un accident.

– provoquent des vomissements.

– s’ils s’associent à de la fièvre.

– s’ils s’associent à des troubles de l’audition.

– sont provoqués par : un virus, un neurinome du VIII, l’hypertension artérielle…

 

Voici quelques exemples de patientes venues me consulter pour des vertiges bénins :

Exemple 1 : Patiente de 50 ans, comptable. La patiente est venue me consulter début Janvier 2016 pour des vertiges. La patiente avait d’abord consulté son médecin généraliste qui avait exclu tout signe de gravité. Son médecin lui a donné son feu vert pour venir me voir en ostéopathie. La patiente précise qu’elle a développé des vertiges après avoir appris durant les vacances de Noël 2015 que son compagnon l’a laissée tomber. La consultation ostéopathique a consisté à détendre les zones du corps qui avaient été mises sous tension à cause de ce stress émotionnel. C’est en travaillant le foie, que j’ai pu détendre au mieux la patiente. Les vertiges ont été améliorés progressivement dans les jours qui ont suivi cette séance.

Exemple 2 : Patiente de 33 ans, assistante commerciale. La patiente est venue me consulter un lundi du mois de Juin 2015. La patiente a ressenti des vertiges la veille alors qu’elle avait bien profité du soleil dans son jardin. En discutant avec la patiente, celle-ci m’a expliqué avoir très peu bu durant le dimanche alors que le soleil avait tapé fort. La séance d’ostéopathie n’a pas été aussi efficace que pour d’autres personnes car cette personne était en déshydratation.

 

Ce qu’il faut savoir sur les vertiges :

– l’une des causes principales de vertiges bénins est un problème d’oreille interne. Je préconise aux patients de pouvoir consulter leur médecin traitant et/ou un ORL avant de venir consulter un ostéopathe pour ce type de motif. Le médicament tanganil est généralement très efficace pour ce type de vertiges. 

– en cas de fatigue importante et/ou de stress émotionnel important, il sera + facile de déclencher des vertiges. Dans ces cas-là, le foie peut participer à déclencher ces vertiges. Pour améliorer ce type de vertiges, l’ostéopathe pourra drainer le foie.

– certains vertiges peuvent être provoqués par des dysfonctionnements des cervicales hautes et/ou des dysfonctionnements de mobilité de la mâchoire. Dans ces 2 cas, les vertiges peuvent être améliorés par un ostéopathe.

 

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Voici les troubles de la digestion que l’ostéopathie est susceptible de pouvoir améliorer :

– les reflux gastriques.

– la constipation.

– la diarrhée.

– les gaz et ballonnements.

– les reflux et coliques du nourrisson.

 

Ces troubles vont pouvoir être favorisés par des dysfonctionnements :

– de l’estomac, du diaphragme et/ou du foie concernant les reflux gastriques.

– du sigmoïde et des angles coliques pour la constipation.

– de l’intestin grêle pour la diarrhée.

– du foie pour les gaz et ballonnements. Les gaz peuvent stagner dans l’abdomen à cause du blocage de l’angle colique droit par un foie trop volumineux car trop congestionné.

– de l’estomac pour les gaz et ballonnements, en cas d’acidité trop importante pour l’estomac.

 

L’ostéopathie ne traite pas uniquement les douleurs du dos. L’ostéopathie viscérale  permet également de pouvoir traiter l’abdomen et les douleurs du dos s’y rapportant !

 

Concernant les troubles digestifs du nourrisson :

Concernant les reflux du nourrisson, ils sont physiologiques et normaux jusqu’à un certain âge, le tube digestif étant encore en plein développement chez votre enfant. En cas de question, vous pouvez demander l’avis d’un pédiatre, de votre médecin et éventuellement consulter un ostéopathe après l’avis favorable du médecin.

Pour les coliques des nourrissons, celles-ci peuvent être dues au système digestif et/ou à une sensibilité trop importante du système nerveux qui régule le système digestif. Par exemple, en cas de dysfonctionnements sur le trajet du nerf vague, ceci pourra occasionner des troubles digestifs. Ces dysfonctionnements peuvent être causés par l’accouchement et l’utilisation d’instruments (forceps, ventouses) au moment de l’accouchement. L’ostéopathe aura pour mission de normaliser les tensions qui participent à déréguler le système nerveux qui régule le système digestif.

 

Voici l’exemple d’un bébé vu en ostéopathie pour coliques :

Exemple 1 : Enfant 5 mois avec coliques. L’enfant peut se réveiller jusqu’à 10 fois par nuit. Lorsque j’ai posé les mains sur l’enfant pour faire mes tests, j’ai pu constater que son rythme cardiaque et respiratoire s’était rapidement emballé, me laissant penser qu’il était assez stressé. Le traitement qui a suivi, a consisté uniquement à détendre les points de tension sur le passage du nerf vague gauche. Suite à ce rendez-vous, l’enfant a pu dormir 15 nuits consécutives sans qu’il n’y ait eu de réveil nocturne. Puis les symptômes sont progressivement revenus, d’où la nécessité de bien respecter le fait de reconsulter 15 jours après si votre ostéopathe vous le conseille. Pour conclure, concernant cet enfant, ces coliques semblent plutôt être provoquées par le stress. Il est donc essentiel dans cette situation-là de cibler ce qui cause du stress chez cet enfant de 5 mois. Est-ce que les parents sont en instance de séparation ? Est-ce qu’il y a eu un déménagement récemment afin de pouvoir bénéficier d’une nouvelle chambre pour l’enfant … ?

 

 

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La dysménorrhée est un  terme scientifique qui signifie qu’il existe des troubles du cycle menstruel. Les règles peuvent alors être tout à fait irrégulières, avec dans certains cas une absence de règles durant quelques mois et dans d’autres cas, des règles tous les 15 jours, au lieu d’une fois par mois.

Cette année, de nombreuses patientes ont changé leur moyen de contraception suite aux controverses sur certaines pilules. Il n’est pas toujours évident de trouver une pilule qui corresponde immédiatement à la patiente. Le changement de moyen de contraception et le changement de pilule vont pouvoir créer des modifications hormonales obligeant le corps à devoir s’adapter de nouveau. Il n’est pas rare d’observer des dysfonctionnements hormonaux, des dysfonctionnements gynécologiques et même des douleurs du dos dans ces moments de transition.

D’autres facteurs peuvent également participer à créer des troubles du cycle menstruel. Le stress est un facteur clé pour certaines dysménorrhées. L’ostéopathie consistera donc dans ce cas, à normaliser les structures du corps qui auraient pu dysfonctionner à cause de ce stress, cherchant ainsi à rétablir les déséquilibres qui ont mené à la dysménorrhée et/ou aux règles douloureuses.

En cas de désagréments trop importants au moment des règles, je recommande aux patientes de pouvoir consulter leur gynécologue afin de pouvoir être accompagnées du mieux possible.

Certains moyens de contraception sont utilisés afin de réduire ou stopper les règles. Chez certaines patientes, les règles amènent trop de symptômes qu’elles ne supportent plus (maux de tête, douleurs abdominales, douleurs lombaires, irritabilité …). Ces symptômes sont d’autant plus contraignants si les règles durent longtemps (au-delà de 4-5 jours). Certaines pilules et certains stérilets permettent de cesser les règles, évitant ainsi tous ces désagréments. Ce choix se décide avec le gynécologue.

Il faut savoir que le stérilet peut empêcher d’avoir ses règles, ce qui peut être un point très positif pour certaines patientes souffrant de leurs règles. Cependant, il faut également savoir que l’inflammation provoquée par le stérilet cuivre, afin d’éviter la nidation (cad l’implantation de l’embryon dans l’utérus), va pouvoir s’étendre au bas du dos. Ce stérilet cuivre peut donc participer à inflammer le rachis lombaire. En cas de douleurs discales et/ou inflammatoires pour le rachis lombaire bas, nous pourrions nous poser la question de savoir s’il ne serait pas plus judicieux d’éviter ce type de moyen de contraception.

 

Voici des exemples de patientes pour qui l’appareil gynécologique avait des répercussions sur certaines douleurs :

Exemple 1 : Mère au foyer de 47 ans, est venue me consulter en décembre 2015 pour des douleurs de hanche gauche. L’examen clinique a montré qu’il existait des tensions musculaires (douloureuses) sur certains muscles de la hanche gauche, avec un muscle triceps pelvien gauche beaucoup trop contracté. La patiente précise qu’avant d’avoir eu mal à sa hanche gauche, elle avait eu mal à son abdomen. L’échographie abdomino-pelvienne qu’elle avait donc réalisée, montrait un kyste sur l’ovaire gauche. Il est intéressant de savoir que l’ovaire gauche de par sa situation anatomique est au contact du muscle triceps pelvien à gauche, d’où la contracture de ce muscle et les douleurs de hanche gauche chez cette patiente. Le fait d’avoir détendu ce muscle a suffi à améliorer la coxalgie gauche. Sous mes conseils, la patiente a reconsulté son gynécologue qui n’a pas jugé nécessaire d’intervenir pour le kyste sur l’ovaire gauche. Par contre, il a pu constater que la patiente était en pré-ménopause au moment de ses douleurs abdominales et au moment de sa coxalgie gauche.

Exemple 2 : Jeune femme de 26 ans, comptable. La patiente est venue me consulter pour une sciatalgie gauche. Il a été remarqué que sa sciatalgie était présente au même moment que ses règles. En effet, la sciatalgie ne durait que quelques jours (soit le temps des règles). De plus, la sciatalgie gauche a existé au cours d’une période d’activité accrue à son travail. Le stress provoqué par cette forte période d’activité, a également pu participer à déclencher ses symptômes. Les douleurs ont fini par passer spontanément, avec un stress qui s’est réduit après la fin de cette importante charge de travail. En cas de maintien de ces douleurs-là au cours des règles, il aurait pu être intéressant de refaire le point avec un gynécologue.

 

Ce qu’il faut savoir sur les dysménorrhées :

– Au moment des règles et/ou au moment de l’ovulation, l’ovaire peut, par sa forte activité (et son augmentation de volume), venir irriter le fessier, créant ainsi une fessalgie. La patiente peut ne pas ressentir de douleurs abdominales mais simplement une douleur fessière récurrente.

– Au moment des règles, il n’est pas rare de retrouver une congestion pelvienne mais également une congestion hépatique. C’est d’ailleurs cette dernière qui contribue à donner des nausées et/ou des céphalées (appelées céphalées hormonales).

– Les règles et/ou l’ovulation peuvent contribuer à donner des sciatalgies. Cela peut être dû à la congestion locale et/ou lié à l’augmentation du volume de l’ovaire. Si les douleurs lombaires existent environ 1 fois / mois, il faut se demander s’il n’existerait pas un lien avec le cycle menstruel !

– Le stérilet peut dans certaines situations être perçu comme un corps étranger par l’utérus. L’utérus peut tant bien que mal essayer « de s’en débarrasser ». Il n’est pas rare de retrouver un stérilet à un autre endroit que là où il avait été posé initialement par le gynécologue.

– Si le stérilet est mal supporté par le corps et l’utérus, ceci pourra occasionner des douleurs lombaires récurrentes et/ou des contractions utérines.

 

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